La Science
le programme SPS apporte un soutien tout particulier à la recherche et à l’innovation afin de faire face aux défis sécuritaires émergents (terrorisme, cybersécurité, sécurité environnementale, etc).
Pour son numéro du mois de mars 2017, la Cellule projets internationaux a décidé de s'intéresser au programme OTAN Science au service de la paix et de la sécurité.
Deux chercheurs de l'URCA ont porté des projets OTAN par le passé, ils ont accepté de répondre à nos questions. Il s'agit du Pr Igor Nabiev (LRN) pour le projet"Biodetectors Based on Advanced Microchips " (2008-2011) et le Pr Abdelkhaleq Chakir (GSMA) pour le projet "Partition of pesticide-born organic carbon between soil and atmosphere - Atmospheric and electrochemichal oxidation of obsolete pesticide organophosphorous" (2008-2010).
Afin de contribuer à la réalisation de ses objectifs en matière de sécurité, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a développé, depuis plusieurs décennies déjà, un programme pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS). Ce programme de coopération repose sur trois thèmes fondamentaux : la science, le partenariat et la sécurité.
le programme SPS apporte un soutien tout particulier à la recherche et à l’innovation afin de faire face aux défis sécuritaires émergents (terrorisme, cybersécurité, sécurité environnementale, etc).
En soutenant la coopération entre pays, le programme SPS permet d’établir un véritable réseau de contacts composé d’universités, d’établissements de recherche et d’institutions sensibles aux défis sécuritaires. Ainsi, ces 5 dernières années, près de 450 activités de collaboration ont réuni environ 40 pays partenaires.
C’est la raison d’être de l’OTAN. Tous les projets déposés dans le cadre du programme SPS doivent permettre des avancées dans le domaine de la sécurité. La collaboration scientifique permet souvent de pallier aux barrières politiques qui peuvent exister.
Ce type de projet vise à accroitre les collaborations entre la communauté scientifique des pays membres de l’OTAN et la communauté scientifique des pays partenaires de l’Alliance. En conséquence, les demandes de subvention doivent être déposées conjointement par un expert d’un pays de l’OTAN et un expert d’un pays partenaire. La participation de jeunes scientifiques est fortement encouragée. Les projets durent généralement de 3 à 4 ans et la subvention permet de couvrir les coûts liés à l’équipement scientifique, aux missions et à la formation du personnel (bourses de mobilité).
Les stages de formation peuvent être de deux ordres :
Les ateliers de recherche avancée réunissent des experts reconnus de différents pays autour des questions actuelles entourant les défis de sécurité. Ces ateliers s’organisent sur 2 à 5 jours et la subvention SPS couvrent prioritairement les frais des conférenciers.
Pour obtenir une subvention, toutes les propositions doivent obligatoirement être en lien avec au moins l’une des priorités suivantes :
À noter que les autres projets ayant un lien clair avec une menace pour la sécurité autres que celles qui viennent d’être énoncées peuvent être admissibles à un financement au titre du programme SPS.
Pour pouvoir soumettre une demande de subvention, le projet doit être soumis conjointement par un codirecteur d’un pays de l’OTAN et un codirecteur d’un pays partenaire. Trois dates limites de dépôt des demandes de subvention sont généralement proposées chaque année (mars, juillet et octobre). Il faut compter jusqu’à 9 mois entre le moment du dépôt et la décision de l’octroi ou non d’une subvention.
Prochaine date limite : 1er Juillet 2017.
Dernière date limite pour 2017 : 1er Octobre 2017.