Pensez-vous que la dimension « recherche » a vraiment sa place dans ce type de projets ?
Le partenariat parfait d’un projet Erasmus+ Sport est une coopération entre une fédération ou un club par exemple avec une université qui elle se chargerait de l’analyse de l’existant, des enquêtes statistiques, de la mise en place de protocole de recherche auprès de public cible, etc. En effet, une université aura une méthodologie plus établie lui permettant de réaliser un travail d’analyse des données avec rigueur aussi bien sur les aspects quantitatif et qualitatif. Au-delà de ce rôle traditionnel, un chercheur peut avoir la responsabilité de réaliser un travail de recherche comme une cartographie des acteurs ou de l’existant, une étude ou une synthèse sur un phénomène, etc.
Auriez-vous des conseils à donner à des chercheurs qui seraient à la recherche de partenaires et/ou souhaiteraient intégrer un projet Erasmus+Sport ?
Un projet Erasmus+ nait souvent d’un constat, de discussions menées entre collaborateurs sur des problématiques émergentes ou bien encore d’échanges de bonnes pratiques avec une volonté d’apporter des réponses concertées à une échelle européenne.
L’objectif est donc de voir dans le réseau d’acteurs avec lequel les chercheurs coopèrent, si un pays est plus en avance sur la thématique en question ou si une problématique, sur laquelle le chercheur travaillle, fait l’objet de travaux d’autres pays et serait intéressante à creuser à échelle européenne.