Ce 18 décembre, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Guillaume Boudy, secrétaire général pour l'investissement, ont annoncé les lauréats de la sélection de l'appel à manifestations d'intérêt Equipements structurants pour la recherche : EquipEx+ . Les 3 EquipEx+ lauréats portés par l’URCA et ses partenaires sont TERRA FORMA, OBS4CLIM et MesoNET
L'action Equipements structurants pour la recherche du P.I.A.3 ou E.S.R./EquipEx+, poursuit l’ambition de soutenir de nouveaux équipements d'envergure nationale, dont la vocation principale est la recherche scientifique et promeuvent un leadership scientifique français. Cette action participe également de la transformation numérique de la recherche et de l'innovation en intégrant les évolutions indispensables pour une recherche efficace.
« L'utilisation d'équipements scientifiques aux meilleurs standards internationaux en termes de performance est devenue une condition de la compétitivité de la recherche française. Leur impact de long terme sur la production scientifique et celle de nouvelles technologies est un enjeu majeur pour l'avenir scientifique et économique de la France. Ils constituent également un important facteur de structuration en favorisant les synergies entre les équipes et entre les disciplines mais également entre recherches publique et privée ; ils constituent autant d'atouts dans un contexte de concurrence internationale accrue. » rappelle Frédérique Vidal.
OBS4CLIM is the joint effort for innovation of the three French components of the European Research Infrastructures (RI) in the atmospheric domain: the ESFRI Project ACTRIS, the ESFRI Landmark IAGOS, and the atmospheric component of ESFRI Landmark ICOS. OBS4CLIM develops a joint strategy for investment and service developments to reinforce the integration of "atmosphere RIs" and their synergies via e.g., innovation, joint utilization of equipment and harmonization of access conditions. OBS4CLIM is, thus, the EquipEx "atmosphere" project of the entire community concerned at a national level, and will enable the three French mirror RIs (ACTRIS-FRANCE, IAGOS-FRANCE, ICOS-FRANCE) to respond to the new challenges posed for Earth observation and provide their users with qualified and relevant data sets, as well as innovative services.
OBS4CLIM provides atmospheric RIs with adequate investment to keep serving the users at the highest level of quality over the next 15 years and to engage in developments to further respond to emerging needs, e.g. enhancing the networks in their four dimensions (longer and uninterrupted time-series, synergies with space-based observations, expanding global, denser network in specific areas, smart specializations,...). The 8-year investment plan in OBS4CLIM has the following main objectives: 1) Fostering attractiveness of atmospheric facilities (i.e. central laboratories, reference instruments, fixed and mobile observation, and chamber facilities) to meet the evolving needs of research communities and the private sector, 2) Enhancing the capacity of atmospheric RIs to provide state of the art data services addressing the needs of stakeholders at national, European, and international levels, and 3) Expanding spatial and temporal coverage provided by atmospheric RIs to respond to future needs of a global atmospheric observing system, including the use of non-conventional, lower-cost and autonomous instruments, to support wider coverage, faster data and efficient service delivery to users.
OBS4CLIM will offer unique services in order to remain a place for innovation in research and technology. It is integrated into a mature framework for access, recognized at both national and international levels, that includes physical and remote access to atmospheric facilities as an integral part of the RI service portfolios. OBS4CLIM will further strengthen the capacity to translate the wealth of climate and atmospheric data into data services that will drive innovation and help decision-makers find ways to achieve a clean-air, climate-resilient, and low-carbon society.
Dans le cadre de l'appel à projet PIA 3 - Equipex 2020, le réseau eLTER France composé des infrastructures de recherche OZCAR et RZA (Réseau des Zones Ateliers) propose un projet qui vise à inventer et déployer le prototype d'une nouvelle génération d'observatoire des socio-écosystèmes (ou zone critique), adapté aux enjeux scientifiques et sociétaux du « nouveau régime climatique » que caractérise l'Anthropocène. Il s'agit notamment de faire évoluer nos observatoires vers une plus grande diversité de « point de vues » au travers d'outils captant les dimensions non seulement physico-chimiques mais aussi biologiques.
Le projet consiste à définir des stratégies d'observation pour questionner documenter, comprendre et prédire les trajectoires des socio-écosystèmes dans l'anthropocène, pour contribuer à préserver l'habitabilité de la Terre. Comprendre le système Terre et ses sous-systèmes nécessite de comprendre l'interdépendance entre le biotique et l'abiotique. Les questions de soutenabilité nécessitent également de replacer les sociétés humaines comme des agents qui régulent des modes de vie, aménagement et utilisent des ressources. Les questions actuelles portent sur les risques de franchissement de seuils et leurs conséquences sur le fonctionnement et la trajectoire du système.
L'échelle pertinente est "territoriale". D'une part, il s'agit de porter l'effort d'observation et de compréhension à une échelle où peuvent réellement s'appréhender les mécanismes de couplages entre variables d'état biotiques et abiotiques, entre dynamiques dites naturelles et dynamiques dites sociales. D'autre part, il s'agit de se tenir au plus près des problématiques environnementales, économiques et sociales propres à chaque bassin de vie, en interaction avec ses acteurs dans une démarche relevant de la recherche impliquée et/ou de la recherche-action.
Vers la captation, in-situ, de la signature émergente de processus complexes. Nous souhaitons démultiplier les points de vue sur les soubresauts de nos territoires, qui se traduisent autant sur des observations biophysiques que sur le comportement du vivant. Développer ces approches "multi-messager" est nécessaire pour revisiter les questions environnementales et produire de nouveaux repères et de nouvelles représentations associant les humains aux vivants et aux non-vivants.
Le projet MesoNET va fédérer les centres de calcul régionaux autour d’une offre de service et d’une infrastructure commune pour la simulation numérique et le calcul haute performance (HPC), associés aux méthodes d'intelligence artificielle (IA).
Il s’agit de proposer aux chercheurs académiques et industriels, au personnel des Infrastructures de recherche et aux étudiants, une réponse adaptée à leurs besoins en équipements numériques. L'objectif à long terme est de mettre en place une infrastructure distribuée dédiée à la coordination du HPC-AI en France. Ce projet inclusif et structurant, soutenu par les associés de GENCI (MESRI, CNRS, CEA, CPU, INRIA), vise à intégrer au moins un mésocentre par région, institués comme références et relais régionaux. L'infrastructure, intégrée à l'initiative European Open Science Cloud (EOSC), devrait avoir un impact significatif sur l'appropriation par les chercheurs des infrastructures numériques et IA publiques nationales et régionales.
Une machine « code-Formation » multi-architecture et hybride HPC-Cloud sera permettra d’accueillir les chercheurs, étudiants et entreprises avec le meilleur niveau de service tout en s’appuyant sur les expertises régionales des centres hébergeurs.
La veille technologique au regard des nouvelles et futures architectures de calcul, la sécurité, la fédération du support, et la mise en place d’une fédération de stockage et de traitement sont au cœur du projet. Parmi les enjeux, la répartition des projets de recherche entre les centres nationaux et régionaux permettra de prendre en compte les besoins des utilisateurs au niveau le plus adapté, en effectuant des échanges entre les niveaux régional et national et en s'appuyant sur les spécificités et l’accompagnement unique proposé par les mésocentres.
Dans le cadre de ce projet, l’URCA pourra accueillir une brique de stockage, une machine pour le développement des calculs quantiques, une machine code-formation dédiée à l’intelligence artificielle et un ingénieur expert dédié au support dans le domaine de l’IA, pour un financement total de 1,5 Million d’euros.
En outre ces projets serviront à :