Octobre/Novembre 2019 : Entretiens avec Stéphanie Eyssautier et Christelle Declercq, bénéficiaires du dispositif de soutien à la mobilité internationale de l'URCA

Entretien avec Stéphanie Eyssautier (GEGENAA)

Vous avez pu effectuer une mobilité sortante ou accueillir un collègue pour une mobilité entrante dans le cadre du dispositif « Mobilité courte entrante et sortante » de l’URCA.
Pourriez-vous nous en dire plus sur cette mobilité (présentation du partenaire, destination/origine, durée de la mobilité, période, contexte) ?

Dr Scott G. Mitchell est un chercheur espagnol qui travaille à l’Institut en Science des Matériaux d’Aragon (ICMA) à Saragosse, cet institut fait partie du Conseil Supérieur Espagnol de la Recherche Scientifique (CSIC). Son domaine de recherche se situe entre la chimie de synthèse fondamentale et la recherche appliquée aux matériaux. Il travaille sur les nanomatériaux hybrides inorganiques comme agents anti-microbiens dans la conservation des biens culturels.

Scott Mitchell est venu 2 semaines au mois de juin dans l’équipe d’accueil du GEGENAA à l’URCA afin de poursuivre nos travaux mais aussi pour faire connaissance en chair et en os puisque nous travaillions ensemble depuis plus de 2 ans par échanges postaux, téléphoniques et visioconférences.

Photo de Stéphanie Eyssautier
Quels étaient les objectifs de ce séjour et quelles activités avez-vous menées pendant cette mobilité ?

Les objectifs de son séjour étaient de renforcer notre collaboration par l’élaboration d’un projet de recherche européen du programme JPICH qui a été soumis en septembre, de poursuivre notre travail que nous avons en cours.

La venue de mon collègue m’a aussi permis de lui présenter à la fois le laboratoire et ses domaines d’étude et les partenaires avec lesquels je travaille, ce qui peut favoriser de nouvelles collaborations. D’autre part, nous travaillons ensemble sur la protection des biens culturels et plus particulièrement les pierres des monuments mais nous avons des formations scientifiques différentes puisque Scott Mitchell est chimiste et je suis géologue. Je lui ai donc expliqué les analyses d’étude que nous faisons que les pierres et les problématiques liées à leur altération dans les monuments afin de mieux adapter les nanomatériaux qu’il développe.

En quoi diriez-vous que cette mobilité a permis de faciliter l’aboutissement et/ou le dépôt de vos projets internationaux de recherche et/ou de formation ?

La venue de mon collègue a permis de faciliter l’élaboration du projet déposé à la fois sur la thématique qui devait correspondre à notre domaine de recherche et aux thèmes exigés par le programme, sur la mise en place d’un consortium de partenaires européens qui répondent aux exigences d’éligibilité de chaque agence nationale des pays auxquels ils appartiennent, ce qui peut devenir très compliqué.


Entretien avec Christelle Declerq (C2S)

Vous avez pu effectuer une mobilité sortante ou accueillir un collègue pour une mobilité entrante dans le cadre du dispositif « Mobilité courte entrante et sortante » de l’URCA.
Pourriez-vous nous en dire plus sur cette mobilité (présentation du partenaire, destination/origine, durée de la mobilité, période, contexte) ?

J’ai bénéficié d’une mobilité pour rencontrer des collègues d’un établissement irlandais, l’Institut de Technologie de Sligo. Ces trois collègues étaient des enseignantes-chercheures spécialistes du travail social et de l’accompagnement des personnes avec une déficience intellectuelle. En comprenant les trajets, le séjour a duré 3 jours en octobre 2018.

Quels étaient les objectifs de ce séjour et quelles activités avez-vous menées pendant cette mobilité ?

Cette mobilité m’a été attribuée dans le cadre du montage d’un projet INTERREG. Nous avions commencé à travailler ensemble à distance, par mails, échanges téléphoniques ou visioconférences. Le séjour a été l’occasion d’ organiser des réunions de travail et de rencontrer d’autres partenaires irlandais pour le projet (associations, professionnels).

En quoi diriez-vous que cette mobilité a permis de faciliter l’aboutissement et/ou le dépôt de vos projets internationaux de recherche et/ou de formation ?

Nous rencontrer a permis de rendre les échanges plus productifs, d’éclaircir d’éventuels malentendus qui ne sont pas facilement perçus à distance, et aussi de rendre les échanges moins formels. Cela permet aussi de savoir si la collaboration peut fonctionner.