Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le projet BacPlant et préciser le rôle de l’URCA dans celui-ci ?
Le projet BacPlant consistait à identifier de nouvelles souches de micro-organismes bénéfiques, isolées de sols agricoles en France, Tunisie et Maroc, afin de lutter contre les maladies du blé (la septoriose et l’oidïum notamment). Nous visions à augmenter la tolérance des plantes aux maladies dans un contexte de changement climatique (augmentation de température et sècheresse). Nous étions l’équipe coordinatrice de ce projet.
Au niveau scientifique, comment se passe l’échange avec les équipes marocaines et tunisiennes ? Vous rendez-vous régulièrement dans le pays de vos partenaires pour des réunions/activités scientifiques ? Quel type de reporting est attendu ?
Au niveau scientifique, la coopération s’est très bien passée. Nous avons organisé une réunion physique par an. Afin que chaque Pays soit concerné, elle se sont tenues en France, au Maroc et en Tunisie. Nous échangions régulièrement par visioconférence et emails. Nous avions également recruté une postdoctante qui a réalisé ses expérimentations à Reims et à Calais et qui s’est également rendue au Maroc et en Tunisie. Ces échanges ont permis d’harmoniser les protocoles utilisés entre tous les partenaires. Nous avons également reçu deux thésardes Tunisienne et Marocaine pour les former aux techniques que nous maitrisions et qui n’étaient pas encore déployées chez les partenaires. Nous avons dû fournir un rapport d’activités à l’ANR et au consortium ARIMNet à 18 et 36 mois récapitulant les résultats scientifiques obtenus et justifiant l’utilisation des fonds.