Juin 2019 : L'Intelligence Artificielle

Intelligence Artificielle

Depuis quelques années, le terme « Intelligence Artificielle » (IA) apparaît dans de nombreux domaines. L’IA est vue comme un outil incontournable de notre quotidien que les géants du numérique n’hésitent pas à exploiter en investissant massivement dans cette nouvelle technologie. Mais que cache vraiment ce concept ? Quelles en sont les applications ?

Même s’il semble récent, le concept d’IA a vu le jour dans les années 1950 grâce au mathématicien Alan Turing. L’IA peut être définie comme l’ensemble des techniques et technologies mises en place pour que les machines parviennent à imiter le plus véritablement possible l’intelligence humaine. Par « machine », les scientifiques entendent des programmes informatiques capables de traiter de l’information et non pas des robots capables de se déplacer dans l’espace. L’IA regroupe donc un grand nombre de domaines d’applications ce qui peut expliquer l’absence de consensus sur la définition. La notion d’intelligence est difficile à cerner mais l’IA peut néanmoins être appréhendée selon le « Test de Turing », du nom de son créateur. Celui-ci consiste à faire dialoguer un être humain avec une machine sans qu’il ne parvienne à distinguer s’il s’agit d’un humain ou d’une machine. Si la personne ne parvient pas à faire la distinction, la machine peut donc être qualifiée d’intelligente.

Aujourd’hui, l’IA et son application dans notre quotidien (communication, transport, santé, agriculture, …) tendent à devenir un domaine stratégique pour tous les pays. L’Union Européenne a ainsi émis une stratégie pour l’IA sur la période 2018-2020 à hauteur de 1.5 milliards d’euros pour financer la recherche et l’innovation. Une plateforme a ainsi été créée spécialement pour l’IA .

Image cerveau et données

L’IA est un domaine auquel s’intéresse l’URCA également. Le projet cofinancé par le programme Horizon 2020 Ecsel (cofinancement européen et étatique) AI4DI « Artificial Intelligence for Digitizing Industry », dont l’URCA est partenaire, en est l’exemple. Vous pouvez retrouver l’entretien avec Michael Krajecki (CReSTIC), François Alin (CReSTIC) et Nathalie Gaveau (RIBP) dans lequel ils nous parlent de ce projet et de leur expérience avec ce consortium européen, regroupant 40 partenaires.

Post-it A.I.