Projet NIH
La résistance bactérienne aux antibiotiques est considérée par l'OMS comme l'une des plus grandes menaces pesant sur la santé. Dans les pulmonaires comme la mucoviscidose, la broncho-pneumonie chronique obstructive ou les pneumonies en réanimation, ce problème entraîne des difficultés de traitement, une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité. L'équipe Inserm UMR-S 1250 P3Cell s' intéresse au lien entre résistance aux antibiotiques et virulence vis-à-vis de l'épithélium respiratoire des bactéries à l'origine des infections pulmonaires. Dans ce cadre, l'équipe collabore avec l'Institut Necker Enfants Malades (Inserm U1151, Paris 5), et le Brigham and Women's Hospital (Harvard Medical School, Boston) à un projet de recherche du NIH (R01). Cette équipe américaine a mis au point une méthode non invasive de détection des métabolites exhalés lors de l'infection pulmonaire bactérienne. L'objectif commun est de pouvoir identifier des signatures de métabolites spécifiques de bactéries résistantes qui permettront d'adapter l'antibiothérapie rapidement lors d'épisode de pneumonies infectieuses.