Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis diplômé en Italie en sciences de l’agriculture et défenses des plantes. J’ai finalisé ma thèse en gestion des maladies des plantes en 2015. J’ai également enseigné pendant 5 ans les pathologies viticoles à l’Université de Palerme en Sicile.
En 2006, j’ai participé à un projet national italien sur les maladies du bois de la vigne. Ensuite, l’Université de Palerme a participé au montage de l’Action COST FA1303 sur les maladies du bois de la vigne. Dans le cadre de cette Action COST j’ai eu la possibilité de réaliser une mobilité, « Short Term Scientific Mission » (STSM) au Portugal sur la phylogénie de champignons impliqués dans les maladies du bois de la vigne.
Par la suite, j’ai appris via le réseau COST que Florence FONTAINE, Chair de l’Action COST, recherchait une personne pour travailler sur un projet Horizon 2020, Winetwork. C’est dans ce cadre que je suis arrivé à l’URCA.
Pouvez-vous nous parler du projet Winetwork et du rôle de l’URCA ?
Le but du projet est de transférer et partager des connaissances scientifiques sur les maladies du bois de la vigne avec les professionnelles de la filière viticole, les vignerons par exemple, et de mettre en relation les résultats scientifiques avec les pratiques des acteurs de terrain. Pour ce projet, j’ai dû participer au management du groupe scientifique sur cette problématique : organiser des rencontres avec eux, etc. Il y a également eu des publications de vulgarisation et scientifique de travaux sur le contrôle des maladies, l’objectif final est de diffuser l’information. Par exemple nous avons récemment publié un article dans la revue Plant Disease sur les substances utilisées pour le contrôle des maladies du bois de la vigne au cours de ces 15 dernières années.
Tout ce travail s’est déroulé en association avec les meilleurs experts européens du domaine sur ce sujet ; des personnes que l’on a retrouvées, pour la plupart, également sur l’Action COST FA1303. Travailler avec des personnes que l’on connait déjà facilite le travail et la communication, la solidité du consortium joue beaucoup dans la réussite d’un projet : les données scientifiques sont de première importance et nous les recevons plus rapidement.