BIOCEB : le nouveau Master commun Erasmus Mundus de l’URCA
Le MCEM "Biological and Chemical Engineering for a Sustainable Bioeconomy" (BIOCEB) porté par AgroParisTech et dont l'Université de Reims Champagne Ardenne, l'Université de Liège (Belgique), l'Université d'Aalto (Finlande) et l'Université technologique de Tallin (Estonie) sont partenaires a été retenu dans le cadre de l'appel à projet 2019. Les Pr Caroline Rémond (FARE) et Sandrine Bouquillon (ICMR) sont les représentantes pour l'URCA.
Ce master vise à former des étudiants de haut niveau pour développer des produits biosourcés et des bioprocédés et d'assurer leur intégration dans les chaînes de valeur de la bioéconomie. La 1ère promotion de ce master sera mise en place en septembre 2020.
Le Président Guillaume Gellé s’est rendu au Tchad du 15 au 18 juin 2018 pour inaugurer le service des maladies infectieuses du Complexe Hospitalo-Universitaire du Bon Samaritain à N’Djamena
Ce service a ouvert ses portes en janvier 2019 à la suite d’une coopération scientifique fructueuse entre les deux établissements. La convention universitaire entre l’URCA et le CHU du Bon Samaritain, en cours depuis 2017, a été renouvelée lors de cette visite par le doyen FARAH, le directeur de l'hôpital, le président de l'URCA et le Pr. ANDREOLETTI à l’initiative de cette action.
Retour sur les formations pour les doctorants du mois de juin
Les 7 et 20 juin derniers, l’équipe de la cellule a délivré deux journées de formation a un groupe de doctorants issus des pôles de recherche AEBB, SNI, SHS et Santé.
Durant la première journée, l’équipe leur a présenté les dispositifs de mobilité existant pour effectuer un séjour de recherche à l’étranger en tant que doctorant ou post-doc. Cette première formation a été illustrée par l’intervention de William Bissou, post-doctorant au CRDT et bénéficiaire du dispositif mobdoc de l’URCA pour une mobilité de 3 mois au Canada.
La seconde journée était consacrée aux programmes de recherches européens et internationaux. Marie Dubus, post-doctorante au laboratoire BIOS est intervenue pour présenter son implication dans le cadre du projet Interreg TEXTOS.
Dans le cadre de ses dispositifs de soutien à la mobilité internationale, l’URCA a accueilli pendant 2 semaines le chercheur Scott Mitchell au sein du GEGENAA au côté de Stéphanie Eyssautier.
Scott Mitchell est chercheur au sein de l’Institut de Sciences des matériaux d’Aragon (ICMA) à Saragosse et ses travaux de recherche portent sur la chimie des matériaux, la nanobiochimie, les matériaux antimicrobiens, les nanotechnologies et le patrimoine culturel.
Au cours de ce séjour, les chercheurs ont pu travailler conjointement sur le prochain dépôt d’un projet dans le cadre du programme européen JPICH (Joint Programming Initiative Cultural Heritage) sur la biocolonisation de la pierre des biens culturels.
Le dispositif « Mobilité Courte Entrante et Sortante » vise à renforcer les collaborations internationales de l’Université de Reims Champagne-Ardenne et à encourager les dépôts de projets internationaux en soutenant les mobilités internationales entrantes ou sortantes de moins d’un mois.
Il s'adresse aux chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels de recherche de l'université de Reims Champagne-Ardenne qui souhaitent partir à l'étranger ou recevoir un collègue international dans le cadre de la mise en place d'une collaboration ou du dépôt d’un projet dans le domaine de la pédagogie et/ou de la recherche.
L’URCA, à travers le laboratoire RIBP (référent Aziz Aziz) est partenaire d'un nouveau projet H2020. Il s'agit d'un projet RISE (Research and Innovation Staff Exchange) : c'est une action Marie Sklodowska Curie du programme Horizon 2020. Le projet s'intitule "Pantheon" pour "PlANT HEalth mOnitoriNg" et porte sur la surveillance de la santé des plantes. Ce type d'action permet de financer des projets conjoints de recherche et innovation (R&I) qui visent à renforcer des collaborations internationales via le détachement de scientifiques impliqués dans le projet. Ce projet va donc permettre le détachement de personnels du consortium, constitué de partenaires académiques et non académiques de 8 pays : USA, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Tunisie, Iran et France.
L’URCA a organisé la première édition de son Intensive PhD Lab en Mathématiques du 24 au 30 juin 2019. Co-financé par le programme Erasmus + et le Grand Reims, l’IPL-Maths est un programme d’une semaine intensive sous forme de conférence scientifiques qui vise à instiguer des cotutelles internationales de thèse. Cette manifestation phare a permis à de potentiels directeurs de thèse et de jeunes étudiants en master ou doctorants d’échanger sur leurs projets de recherche et sur la possibilité de conclure une cotutelle de thèse dans les années à venir. Les invités ont eu notamment l’occasion de communiquer lors de speed-meetings et durant des moments plus informels tels que des visites touristiques programmées par l’URCA.
Les partenaires du programme sont :
Pour la France : le CNRS, l’Université de Lorraine et l’Université de la Sorbonne ;
Pour la Russie : le Haut-Collège d’Economie de Moscou (HSE)
Pour le Japon : l’Université de Nagoya et l’Université de Tokyo
Autres pays représentés : l’Université de Oklahoma (USA) et l’Université du Luxembourg
Le 21 juin s’est tenue la Journée sur l’Intelligence Artificielle (IA) sur le Campus Moulin de la Housse. Lors de cet événement dédié à la présentation des applications de l’IA, différents chercheurs et industriels sont intervenus. Des conférences et des ateliers consacrés à l’IA étaient organisés, en collaboration avec les étudiants. Au cours de cette journée, la Cellule projets internationaux est intervenue pour présenter un panel non-exhaustif des appels à projets européens et internationaux portant sur l’IA.
Félicitations à l’ICMR qui vient d’obtenir un financement dans le cadre du Partenariat Hubert Curien franco-roumain BRANCUSI.
Ce projet sur deux ans porte sur « l’Evaluation par FRET de la stabilité en milieu physiologique de nanogels encapsulant des agents de contraste IRM » et sera mené en collaboration avec le Département de Biochimie et de Biologie Moléculaire de l’Université de Bucarest.
Il permettra de financer 4 mobilités courtes par an pour les partenaires français et roumains impliqués et également l’accueil d’une doctorante roumaine pour un séjour scientifique d’un mois au sein de l’ICMR
Le projet Interreg France-Wallonie-Vlaanderen NanoCardio, dont l’URCA est partenaire, a été nominé pour le prix RegioStars. Ce prix européen vise à récompenser les projets régionaux les plus innovants, dans plusieurs catégories. Le projet NanoCardio est nominé dans la catégorie 5 « moderniser les services de santé ». Vous pouvez soutenir le projet NanoCardio en votant sur le site (cliquez sur le pouce à côté du projet).
Dans le cadre de son partenariat avec l’URCA, le Bureau Europe Grand Est rédige des notes et fiches informatives sur de nombreuses thématiques. L’ensemble de ces documents sont disponibles sur ce lien et les thématiques traitées sont les suivantes :
Le portefeuille de projets Smartbiocontrol sur Youtube
Le projet Interreg France-Wallonie-Vlaanderen BioScreen, porté à l’URCA par des chercheurs du laboratoire RIBP, a contribué à la réalisation d’une vidéo youtube du portefeuille de projets Smartbiocontrol dont il fait partie.
Pour ce portefeuille de projets, 26 partenaires issus de laboratoires universitaires, de centres de recherche ou de syndicat d'agriculteurs, ont décidé de mettre leurs compétences au service de la découverte de nouvelles biomolécules, appartenant essentiellement à la famille des lipopeptides, capables de lutter efficacement, et dans le respect de la nature, contre de nombreuses maladies récurrentes de nos cultures.
L’URCA a adhéré au Bureau Europe Grand Est depuis le 1er janvier 20198 (pour plus d’information voir le Zoom de la cellule de mars 2019). A ce titre, la cellule projets internationaux et Laetitia Lethielleux, maître de conférence et membre du laboratoire d’Économie et Gestion de Reims (REGARDS), ont participé à une réunion à Strasbourg sur l’économie sociale et solidaire. La Ville et Eurométropole de Strasbourg a pu présenter son plan d’action dans le cadre de son titre de « capitale européenne de l’Economie Sociale et solidaire » aux partenaires du Bureau Europe Grand Est.
Le projet NOMAD-e, « Ecosystème d'apprentissage, R&D et expertise transfrontalier dédié aux troubles neuro-musculo-squelettiques », vient d'être accepté par le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen pour une date de démarrage au 1er octobre 2019 et pour une durée de 3 ans. L'URCA y participe en tant que partenaire au travers de la collaboration des laboratoires PSMS (William Bertucci, responsable scientifique du projet pour l'université) et CReSTIC (participation de Olivier Nocent).
Le défi principal relevé par NOMADe sera d'améliorer la qualité des solutions préventives ou curatives proposées aux populations dans la zone transfrontalière France-Wallonie-Vlaanderen (FWVL) en réduisant l'écart existant actuellement entre les connaissances scientifiques émanant des laboratoires scientifiques et universités et les acteurs de terrain impliqués dans les troubles neuro-musculo-squelettiques. Il s'agit d'assurer le transfert entre les connaissances et bonnes pratiques cliniques théoriques émanant de l'evidence-based-practice (EBP) et de l'evidence-based-medecine (EBM) vers les acteurs de terrain avec pour objectif d'un bénéfice de santé pour les populations.
Pour répondre à cette problématique, un consortium franco-belge de 23 partenaires s'est construit. Le projet est porté par le centre de recherche et de formation wallon Cerisic. Les universités de Antwerpen, Lille, Polytechnique Hauts de France, Mons, Picardie Jules Verne et l'Université Catholique de Louvain sont également partenaires.
Depuis le 16 mai 2019, Mme Maureen Raab succède à Mme Christine BOUTEILLER en tant que nouvelle chargée de coopération internationale. Maureen Raab est russophone et est en charge des accords de coopération universitaire, des mises en place de codiplomations, du montage des projets européens et coordonne l'accueil des délégations étrangères.
Avant d’intégrer l'URCA, Maureen Raab a travaillé comme Attachée de coopération universitaire et Responsable Campus France à l'ambassade de France en Azerbaïdjan.
Le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen a récemment accepté le projet 3D4Med, « Impression 3D d’implants personnalisés à base de polymères à mémoire de forme pour applications biomédicales », porté par l’UMONS et porté à l’URCA par Halima Kerdjoudj (BIOS). Le consortium réunit une dizaine de partenaires belges et français de la zone transfrontalière.
L'objectif général du projet 3D4MED est de développer une matrice innovante par impression 3D pour l'ingénierie tissulaire dans le but de reconstruire, régénérer ou remplacer la fonction de tissus ou d'organes déficients. Cette matrice constituera un support de croissance composé de polymères biocompatibles avec des propriétés à mémoire forme. L'originalité de ce projet réside d’une part, dans la formulation de nouveaux polymères biocompatibles et d’autre part, dans la préparation d'implants prêt à l'emploi à architectures complexe selon un procédé de fabrication additive. Les implants avec des propriétés à mémoire de forme ont pour but de minimiser le traumatisme mécanique après implantation tout en favorisant la recolonisation cellulaire et l’intégration tissulaire.
Les 16 et 17 mai derniers s’est déroulé le premier colloque de la Maison des Sciences Humaines dédié à l’Europe. Avec deux journées de tables rondes et communications, la première dédiée aux acteurs scientifiques et la seconde ouverte au grand public, l’événement a réuni plus de 150 participants. Grâce à cet événement, les participants issus de la communauté scientifique ont pu échanger, dialoguer et envisager de futures collaborations sur les divers thèmes abordés :
institutions et gouvernance
développement durable
langues et frontières
cultures, sciences, arts et sports
La réalisation de ce colloque a été rendue possible par la collaboration entre les chercheurs des unités de recherche en SHS et de l’UMR FARE de l’université, du Réseau d’établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche de Champagne-Ardenne (NEOMA BS, AgroParisTech), les universités de Strasbourg et de Lorraine, l’Université Ludwig-Maximilian de Munich, le ministère de la Culture, le réseau Art+Université+Culture et les représentants artistiques et culturels du Festival Reims Scènes d’Europe.
MIPPI4D est soutenu financièrement par la Région Grand-Est dans le cadre du Fonds Régional de Coopération pour la Recherche. Ce projet fédérateur associe à la fois la communauté des Procédés en lien avec la Fabrication Additive (FA) et celle des Matériaux Intelligents (matériaux polymère principalement) et implique 9 unités de recherche académique réparties sur tout le territoire Grand-Est (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) jusqu’au 31 décembre 2021.
La fabrication additive par impression 3D permet de réaliser des économies de matière, un gain de masse par optimisation de la forme de la pièce, un raccourcissement des délais de mise sur le marché grâce à la suppression de certaines étapes de production.
Les différentes classes de matériaux (métaux, céramiques, polymères) peuvent être mis en forme par des méthodes de fabrication additive. Le projet MIPPI4D porte plus spécifiquement sur l’utilisation de ces méthodes pour la réalisation d’objets tridimensionnels en polymère ou en composite à matrice polymère, doués d’une fonctionnalité ou d’une propriété supplémentaire, justifiant l’appellation «Impression-4D».
L’ICMR contribue au programme MIPPI4D par la réalisation d’un projet visant à développer des procédés et des architectures macromoléculaires innovantes pour l’impression-4D en s’appuyant sur son expertise dans les domaines de spécialisation suivants : traitement des polymères sous rayonnement ionisant ainsi que sur la conversion de monomères et de polymères biosourcés en matériaux à propriétés avancées au moyen de procédés propres, notamment par voie photochimique ou sous rayonnement ionisant.
L’ITheMM intervient au sein du projet MIPPI4D sur les volets Procédés et Caractérisation. L’ITheMM, avec l’appui de la plateforme Platinium 3D, dispose de moyens de fabrication additive sur les différents procédés envisagés comme la stéréolithographie, le frittage laser et le dépôt de fil fondu à l’échelle du laboratoire comme à l’échelle industrielle. L’ITheMM participe également à la caractérisation des propriétés des matériaux, avant et après impression 3D et 4D.
