Le principe d'un passage de 7 tontes à 5 fauches par an a été validé en mai 2025. Il représente une économie financière non négligeable et favorise un entretien plus écologique des espaces verts :
Biodiversité préservée : moins de tontes permet le maintien d'un couvert végétal plus varié, favorisant le retour des insectes pollinisateurs, des oiseaux et d'une microfaune diversifiée.
Stockage du CO₂ et régulation thermique : une herbe plus haute capte plus de CO₂ et limite les effets d'îlot de chaleur urbain en apportant de la fraîcheur.
Moins d'émissions de gaz à effet de serre : moins de passages d'engins entraîne moins de consommation de carburant et une réduction des émissions de CO₂.
Protection des sols : des tontes trop fréquentes fragilisent le sol et peuvent favoriser l'érosion. En espaçant les fauches, le sol conserve mieux son humidité et sa fertilité naturelle.
Mieux appréhender la biodiversité
Pour saisir ce qu'est la biodiversité, comment elle se dégrade et ce qui concourt à son érosion, la Fresque de la biodiversité propose un atelier collaboratif qui met en lumière le caractère systémique des facteurs qui l'affectent.
Un atelier a été animé le 15 mai par Eloïse Dubois, étudiante en double diplôme « BASc Environnement et sociétés durables » entre l'URCA et Sciences Po Paris Campus de Reims.