Etudiant en Licence Biologie, Biochimie, Terre et Environnement (BBTE), Dang Quang Tran a 24 ans et est Vice-Doyen Etudiant de l’UFR Sciences Exactes et Naturelles. Si ce matin du vendredi 1er juin, celui-ci faisait partie du jury de « Classes en Fac », cette après-midi il la consacre à l’animation de « Transmission du mouvement, engrenage », un atelier expliquant aux apprentis scientifiques comment reproduire fidèlement un mécanisme animé d’après une simple photo. Quelques instants après avoir reçu une dernière classe de CE2 et peu de temps avant la remise des prix tant attendue, celui-ci a bien voulu nous donner sa vision de l’événement « Classes en Fac ».
Propos recueillis par le Service Communication.
Dang Quang explique la "transmission du mouvement et les engrenages" aux élèves de CE2
Service Communication (S.C.) : A quel degré êtes-vous impliqué dans « Classes en Fac » ?
Dang Quang Tran (D.Q.T.) : En tant que vice-doyen étudiant de l'UFR Sciences Exactes et Naturelles, j'ai fait partie d’un des deux jurys délibérant pour le cycle 1, entre autres enseignants-chercheurs et personnalités de la région. Nous avons visité les différents ateliers en s’occupant de ceux réalisés par les maternelles, qui nous intéressaient dans le cas présent : chaque classe avait des défis scientifiques à relever, tels que « comment expliquer le mouvement du corps », « fabriquer un objet qui provoque du bruit en se déplaçant » ou aligner des cubes de couleur dans un certain ordre mathématique.
Dang Quang Tran (D.Q.T.) : En tant que vice-doyen étudiant de l'UFR Sciences Exactes et Naturelles, j'ai fait partie d’un des deux jurys délibérant pour le cycle 1, entre autres enseignants-chercheurs et personnalités de la région. Nous avons visité les différents ateliers en s’occupant de ceux réalisés par les maternelles, qui nous intéressaient dans le cas présent : chaque classe avait des défis scientifiques à relever, tels que « comment expliquer le mouvement du corps », « fabriquer un objet qui provoque du bruit en se déplaçant » ou aligner des cubes de couleur dans un certain ordre mathématique.
S.C. : Sur quels critères le jury base-t-il son classement ?
D.Q.T. : Notre objectif était d'évaluer la méthode scientifique ainsi que la rigueur de conduite de l'expérience, c’est-à-dire déterminer, dans ce cadre, quels ont été le questionnement et les démarches des enfants, mais aussi et surtout d’écouter attentivement ceux-ci car c'est eux qui présentaient leurs défis. Pour apprécier chacun des défis, notre barème de notation allait de « bien – très bien » à « excellent » et à la fin, nous avons délibéré avec les jurys ayant évalué les autres classes pour décider des prix qui seront remis d'ici quelques minutes maintenant !
D.Q.T. : Notre objectif était d'évaluer la méthode scientifique ainsi que la rigueur de conduite de l'expérience, c’est-à-dire déterminer, dans ce cadre, quels ont été le questionnement et les démarches des enfants, mais aussi et surtout d’écouter attentivement ceux-ci car c'est eux qui présentaient leurs défis. Pour apprécier chacun des défis, notre barème de notation allait de « bien – très bien » à « excellent » et à la fin, nous avons délibéré avec les jurys ayant évalué les autres classes pour décider des prix qui seront remis d'ici quelques minutes maintenant !
S.C. : Des défis ont-ils particulièrement retenu votre attention ?
D.Q.T. : Oui, tout comme l'année dernière, nous avons été surpris par certaines classes qui, malgré le fait qu'elles se placent en petite ou moyenne section, comptent des élèves qui ont une démarche scientifique de collège voire même de lycée parfois.
D.Q.T. : Oui, tout comme l'année dernière, nous avons été surpris par certaines classes qui, malgré le fait qu'elles se placent en petite ou moyenne section, comptent des élèves qui ont une démarche scientifique de collège voire même de lycée parfois.
S.C. : C’est donc plutôt une belle performance pour des primaires ?
D.Q.T : Oui même si cela reste assez basique, du fait de la simplicité des expériences. Mais réfléchir sur une problématique, émettre des hypothèses, mettre en place des expériences venant les valider dans le but d'arriver à une conclusion, ça c'est absolument la démarche scientifique que l'on adopte pour chaque expérimentation, que l’on soit en primaire ou ici à l'université. Constater que ces jeunes élèves ont compris ou assimilé le concept, c'est déjà assez impressionnant en soi.
D.Q.T : Oui même si cela reste assez basique, du fait de la simplicité des expériences. Mais réfléchir sur une problématique, émettre des hypothèses, mettre en place des expériences venant les valider dans le but d'arriver à une conclusion, ça c'est absolument la démarche scientifique que l'on adopte pour chaque expérimentation, que l’on soit en primaire ou ici à l'université. Constater que ces jeunes élèves ont compris ou assimilé le concept, c'est déjà assez impressionnant en soi.
S.C. : Ce n'est pas votre première participation à « Classes en Fac » ?
D.Q.T. : Effectivement, c'est ma troisième participation cette année ! Auparavant, de par mon rôle de vice-président en charge de la communication de la Corporation des Etudiants en Sciences de Reims (CESR), une association du campus Sciences, j'étais bénévole associatif, mais cette année comme l'année dernière, étant vice-doyen étudiant, je m'occupe de ce qui relève de la vie étudiante sur le campus. Pour « Classes en Fac », l'UFR s'est tournée vers ses associations étudiantes pour l'aider dans ce projet, j’en ai donc réuni certaines de mon côté qui ont elles-mêmes fourni des bénévoles.
D.Q.T. : Effectivement, c'est ma troisième participation cette année ! Auparavant, de par mon rôle de vice-président en charge de la communication de la Corporation des Etudiants en Sciences de Reims (CESR), une association du campus Sciences, j'étais bénévole associatif, mais cette année comme l'année dernière, étant vice-doyen étudiant, je m'occupe de ce qui relève de la vie étudiante sur le campus. Pour « Classes en Fac », l'UFR s'est tournée vers ses associations étudiantes pour l'aider dans ce projet, j’en ai donc réuni certaines de mon côté qui ont elles-mêmes fourni des bénévoles.
S.C. : Quelles sont les missions auxquelles doivent répondre un bénévole sur le dispositif ?
D.Q.T. : Notre rôle consiste essentiellement en l'accompagnement des classes participantes sur le campus, celles-ci n'y étant pas forcément très à l'aise en raison, d’une part, de l’étendue de Moulin de la Housse, et de l’autre, de la provenance des écoles, venues de toute la région. Qu’ils proviennent des associations étudiantes ou de la licence Sciences Exactes et Naturelles plus spécifiquement, les bénévoles ont pour mission d’orienter les enfants et leurs professeurs tout au long de la journée et/ou d’animer certains ateliers.
S.C : Avant « Classes en Fac », étiez-vous des événements tels que « Raconte-Moi la Fac », « Un jour à la Fac » ou les Journées Portes Ouvertes ?
D.Q.T. : J'ai été bénévole à « Raconte-Moi la Fac », un événement organisé par Intercampus, la Fédération des Associations Etudiantes, Corpos et Bureaux des Elèves de Champagne-Ardenne, qui s'est déroulé sur le Moulin de la Housse, mais aussi sur les autres campus tels que l'IUT de Reims-Châlons-Charleville, Croix-Rouge et le Pôle Santé. Là aussi, l'intérêt était de faire participer les collégiens à des ateliers scientifiques mais également de leur présenter l'Université car les classes sélectionnées pour ce dispositif proviennent de Zone d’Education Prioritaire et il est d’autant plus important de leur offrir la vision d'une voie que ceux-ci n’auraient peut-être pas, à la base, forcément choisie, tout en leur donnant l’ouverture nécessaire sur leurs perspectives d'avenir.
D.Q.T. : J'ai été bénévole à « Raconte-Moi la Fac », un événement organisé par Intercampus, la Fédération des Associations Etudiantes, Corpos et Bureaux des Elèves de Champagne-Ardenne, qui s'est déroulé sur le Moulin de la Housse, mais aussi sur les autres campus tels que l'IUT de Reims-Châlons-Charleville, Croix-Rouge et le Pôle Santé. Là aussi, l'intérêt était de faire participer les collégiens à des ateliers scientifiques mais également de leur présenter l'Université car les classes sélectionnées pour ce dispositif proviennent de Zone d’Education Prioritaire et il est d’autant plus important de leur offrir la vision d'une voie que ceux-ci n’auraient peut-être pas, à la base, forcément choisie, tout en leur donnant l’ouverture nécessaire sur leurs perspectives d'avenir.
J'ai également été bénévole aux Journées Portes Ouvertes où avec d'autres bénévoles étudiants, nous guidions les lycéens et les étudiants durant la journée. Nous leur avons fait visiter le campus et les salles de cours, nous leur avons parlé des filières qui les intéressent, de la vie à la fac et avons partagé notre expérience en tant qu'étudiants de l'UFR Sciences Exactes et Naturelles de Reims, tout en répondant à toutes leurs questions et surtout à celles de leurs parents.
S.C : Maternelle ou primaire, il n’y a donc pas d’âge pour s’ouvrir aux sciences ?
D.Q.T. : Eh bien, je pense que toute expérience vécue à cet âge-là contribue à l'éveil des enfants. Ceux-ci ne vont peut-être pas s'en rappeler dans les moindres détails mais c'est en tout cas une belle journée pour eux, riche en émerveillements et en découvertes, et qui sait, peut faire naître des vocations plus tard.
D.Q.T. : Eh bien, je pense que toute expérience vécue à cet âge-là contribue à l'éveil des enfants. Ceux-ci ne vont peut-être pas s'en rappeler dans les moindres détails mais c'est en tout cas une belle journée pour eux, riche en émerveillements et en découvertes, et qui sait, peut faire naître des vocations plus tard.
S.C : Flashback de quelques années en arrière et retour en maternelle/primaire, vous auriez aimé assister à ce type d’événement ?
D.Q.T. : Du temps de ma maternelle ou de ma primaire, ce genre de projet n'existait pas mais cela m’aurait effectivement bien plus d’y participer !
D.Q.T. : Du temps de ma maternelle ou de ma primaire, ce genre de projet n'existait pas mais cela m’aurait effectivement bien plus d’y participer !
S.C : Le mot de la fin ?
D.Q.T. : Au fil des ans, « Classes en Fac » a toujours son succès. Cette huitième édition accueille plus de 1600 élèves de maternelles et de primaires champardennaises, l’année dernière ils n’étaient que 1200 : c'est plutôt une bonne croissance pour un projet qui, au vu de sa réussite, doit perdurer !
D.Q.T. : Au fil des ans, « Classes en Fac » a toujours son succès. Cette huitième édition accueille plus de 1600 élèves de maternelles et de primaires champardennaises, l’année dernière ils n’étaient que 1200 : c'est plutôt une bonne croissance pour un projet qui, au vu de sa réussite, doit perdurer !
Contacter Dang Quang Tran : dang-quang.tran@etudiant.univ-reims.fr.
