« Un jour à la fac » côté étudiants bénévoles et lycéens

Le rôle du bénévole étudiant ? Accueillir les élèves, les faire émarger, les conduire dans leur salle de classe. Mais c’est aussi guider les étudiants dans leur découverte du campus, à l’instar de Jérôme et Wydade, ou faire profiter les lycéens de ses lumières pendant le déroulement de son propre cours, comme celui de biologie moléculaire pour Délhia et Antoine, en première année en médecine. Ses motivations, celui-ci a bien voulu nous les expliquer en répondant à nos quelques questions.

Service Communication : Pourquoi es-tu bénévole pour « Un jour à la fac » ?
Antoine :
Dans le mot bénévole, il y a une volonté de transmettre. Assister à un cours, visiter le campus, être en conditions réelles en somme : cela m’aurait bien aidé l’année dernière, lors de mon année de terminale ! Bien sûr, les JPO ou le Forum Avenir Etudiant peuvent nous aiguiller en matière d’orientation mais toutes les questions que l’on pourrait se poser en tant que futur étudiant ne nous viennent pas forcément à l’esprit sur l’instant.

S.C. : Si le dispositif avait existé quand tu étais au lycée, y aurais-tu participé?
A. :
Tout à fait, cela m’aurait permis d’être tout de suite dans le bain ! Car tant que l’on ne s’est pas fait soi-même sa propre idée, on ne peut pas vraiment savoir.

S.C. : As-tu l’impression de jouer un peu le rôle de « grand frère » pour ces lycéens ?
A. :
Je dirais plutôt de quelqu’un qui souhaiterait partager son expérience, tout en étant à l’écoute de leurs besoins. Certains m’ont demandé si médecine était aussi difficile qu’on le disait : je leur ai répondu qu’en raison du concours de la première année, la compétition était certes présente mais qu’il leur fallait surtout faire preuve d’autonomie, à la différence du lycée où ceux-ci étaient plus encadrés.

S.C. : Ton orientation postbac a-t-elle été facile à déterminer ?
A. :
Oui car avec le désir de devenir psychomotricien, mon seul et unique choix se portait vers le paramédical. Après avoir échoué une première fois au concours, j’ai décidé de m’orienter vers le métier de sage-femme, avec l’intention de m’y présenter de nouveau au terme de mes études.

Camille et Naomi, 17 ans ainsi que Margaux, 16 ans, lycéennes de Terminale au Pensionnat du Sacré-Cœur étaient également sur les mêmes bancs de l’amphi pour en découvrir un peu plus sur la filière médecine. Avant de poursuivre sur une visite du campus Croix-Rouge avec Jérôme et Wydade, celles-ci ont bien voulu nous livrer, à l’unisson, leurs impressions.

Service Communication : Alors, vos impressions sur le cours de biologie moléculaire ?
Camille, Naomi, Margaux :
Plutôt positives car on s’attendait à pire scénario ! On appréhendait particulièrement la prise de notes et le suivi du cours en lui-même, en fait nous avons eu le temps de tout noter et même eu le droit à une pause entre chaque chapitre.

S.C. : Pourquoi ce cours plutôt qu’un autre ?
C., N., M. :
Parce que nous sommes toutes les trois en Terminale S et que nous souhaitons entrer en médecine.

S.C. : Qu’est-ce qui vous a attiré dans un jour à la fac ?
C., N., M. :
A force d’entendre que médecine était difficile, on voulait voir comment cela se passait réellement. La possibilité de suivre un cours en vrai, aux côtés des étudiants, nous a permis de nous faire notre propre idée.

S.C. : Et maintenant, quel est le verdict ?
C., N., M. :
Cela nous conforte d’autant plus dans notre choix !

Pour en savoir plus sur « un jour à la fac », découvrez l’article «Un jour à la fac » de Lettres… En Médecine !

Envie d’en savoir plus sur le dispositif « un jour à la fac » ? Contactez Sophia Randrianjara : 03.26.91.85.37 / sophia.randrianjara@univ-reims.fr.