Stage à l'étranger 5ème Année
Filière Industrie
Mobilité sortante 5ème Année
A savoir que le 3ème stage hospitalo universitaire de 5ème Année, pour lequel les étudiants de la filière industrie ont la possibilité d'obtenir une dérogation peuvent l'effectuer ailleurs qu'à l'hôpital, et, éventuellement, dans un autre pays 3 mois minimum à temps plein.
Témoignage de la Grèce
Romain Sausset
Université à l'étranger/laboratoire : Laboratory of Pharmacognosy and Natural Product Chemistry, National and Kapodistrian University of Athens, Greece
Semestre/Année de séjour : De mai à août 2017, 5ème Année Industrie
Domaine d'études : Recherche - pharmacognosie
Accueil : J'ai été très bien accueilli par l'équipe du laboratoire, qui m'avait contacté quelques mois avant mon arrivée pour m'aider à trouver un logement proche de l'université, ce qui a été un grand plus pour moi, étant donné que je ne parlais pas un mot de grec avant mon arrivée. Tout au long de mon séjour, mes collègues grecs ont toujours été à l'écoute, que ce soit concernant mon travail au laboratoire, ou concernant ma vie de tous les jours en Grèce.
Etudes : Je suis arrivé en Grèce pendant la période des examens et des vacances, ce qui m'a laissé peu d'occasions de rencontrer des étudiants en pharmacie. Du peu que j'ai pu voir, les études semblent assez similaires aux nôtres.
Vie sociale et expérience personnelle : La région d'Athènes grouille de vie, on peut facilement passer un week-end à la plage, gagner les îles aux alentours, sortir en centre-ville. Il y a aussi beaucoup de musées et de vestiges anciens à visiter. Une forte communauté internationale est implantée de la capitale, c'était d'ailleurs aussi le cas dans le laboratoire où j'étais, puisque de nombreux étudiants étrangers viennent y effectuer des stages de Master ou des PhD. D'ailleurs, au laboratoire comme dans la vie de tous les jours, le niveau d'anglais des grecs est réellement bon. Et tant mieux, parce que le grec est une langue assez difficile à apprendre. Je garde un excellent souvenir de la Grèce, ainsi que de mon expérience dans ce laboratoire où j'ai pu profiter de l'expertise et de la pluridisciplinarité de l'équipe, toujours à l'écoute et ravie de partage ses connaissances.
Vie pratique : La vie est peu chère à Athènes et la majorité des quartiers sont sûrs. Il existe un réseau de transports efficace à Athènes, on peut donc se passer d'une voiture sans aucun problème. C'est juste un petit peu plus compliqué quand on veut aller explorer plus loin pendant les week-ends. Au niveau de l'alimentation, on retrouve toujours facilement les produits qu'on peut avoir habituellement en France, en plus des spécialités locales. Les logements sont aussi à prix raisonnables pour une capitale. J'ai choisi de vivre dans une colocation d'étudiants étrangers, proche de l'université, ce qui était l'idéal pour moi.
Témoignage du Canada
Quentin Vallé
Université à l'étranger/laboratoire : Centre for Microbiological Diseases and Immunology Research, Université de Colombie Britannique à Vancouver, Canada
Semestre/Année de séjour : De mai à août 2017, 5ème Année Industrie
Domaine d'études : Recherche - microbiologie/bactériologie
Position : Visiting International Research Student
Accueil : L'équipe du laboratoire est réellement excellente, tant sur le plan professionnel qu'humain, ils sont à l'écoute, tout le monde s'entraide, il y a une réelle émulation de groupe qui tire tout le monde vers le haut.
Etudes : Mon sujet de stage est à visée microbiologie/bactériologie dont le sujet est « Optimisation de milieux de formation de biofilm pour Staphylococcus aureus et Screening de peptides à activité anti-infectieuses et immunomodulatrices chez Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus ».
Le laboratoire est un des pionniers dans la recherche en biofilm et en particulier pour le pathogène Pseudomonas aeruginosa. De plus, il possède un axe de recherche de bio-informatique sur le sepsis et développe des méthodes d'étude de maladies sexuellement transmissibles, la chlamydia notamment. Ce laboratoire fait partie d'un plus grand groupe appeler le « Centre for blood research » (CBR) qui dirige les recherches de façon générale et oriente les axes de recherche (de façon très lointaine, laissant une grande autonomie de gestion aux différents laboratoires).
Le « Hancock lab » est auteur d'environ 30 publications scientifiques par an et possède des partenariats avec bons nombres de laboratoires (tant canadiens, qu'internationaux).
Vie sociale et expérience personnelle : Le profil des chercheurs ici est très international (des USA, d'Amérique latine, d'Asie ou d'Europe). La langue que tout le monde comprend est bien évidemment l'anglais, il faut donc un bon niveau d'anglais pour pouvoir y travailler. J'avoue avoir eu besoin d'une période d'adaptation de 2-3 semaines avant d'être totalement à l'aise.
Toutes les semaines se réunissent des « lab meeting » durant lesquels chacun présente ses projets, les problèmes qu'ils rencontrent etc… C'est un excellent moment d'échanges où l'on peut apprendre énormément. Au bout du 3ème mois, le laboratoire demande à ses étudiants de réaliser une présentation powerpoint de ses travaux et de la présenter au laboratoire. De plus, si ces résultats sont jugés pertinents, le laboratoire propose à l'étudiant de les présenter sous forme de poster durant une présentation orale au CBR durant le « CBR research day » qui a lieu tous les ans au mois d'août.
Vie pratique : Pour ce qui est de la vie ici, le coût de la vie est plus élevé qu'en France, il faut compter en moyenne 800$/mois pour un logement avec des colocataires et autant de dépenses de la vie courante (transport, alimentation... 1€ ~ 1$45). Contrairement à bon nombre d'idées reçues, personne ne parle français dans cette partie du Canada, la langue « nationale » ici est l'anglais. Le Canada est culturellement semblable à la France. Le cadre est assez paradisiaque avec des décors très sauvages et une accessibilité à des « coins de natures sauvages » beaucoup plus simples qu'en France, même si Vancouver est assez loin et qu'une voiture est souvent nécessaire.