Le paysage de l'ESS est à un tournant de son évolution. Un renouvellement important de ces salarié-e-s a été amorcé depuis quelques années. En effet, d'ici 2025, près de 700 000 postes seront à pouvoir, en particulier en raison de nombreux départs à la retraite de cadres, présent-e-s depuis longtemps dans leur structure (38% des cadres de l'ESS avaient plus de 50 ans en 2012 selon l'APEC). Le niveau de diplômation des cadres de l'ESS est également en cours d'évolution, avec une élévation du niveau de diplôme. En 2015, 60 % des cadres étaient titulaires d'un diplôme de niveau I (bac +5). 96% d'entre eux avaient moins de 30 ans.

Trois étudiantes de M2 ont cependant déceler un paradoxe à ce climat semblant propice : malgré le nombre de poste à pourvoir, l'insertion professionnelle reste difficile pour les jeunes cadres fraichement diplômés. En effet, l'employeur demande à un cadre pratique et expérience.

Ainsi, ce groupe s'est intéressé au moyen de répondre à ce manque d'expérience afin de permettre une meilleure employabilité des jeunes diplômés.

Afin de résoudre ce problème d'expérience, ce groupe d'étudiantes mise sur le partage.

En effet, si un-e jeune diplômé-e n'a que peu d'expérience et de pratique à titre individuel, le collectif peut offrir une alternative. L'échange avec des professionnels en poste, confrontés à des situations concrètes, permet de s'approprier une partie de leurs observations et analyses. D'autre part, un travail en groupe peut permettre aux jeunes cadres de partager leurs difficultés (celles-là même pour lesquelles un recruteur exige une expérience) avec des personnes qui ont pu être confrontées à leurs situations professionnelles. Cet échange peut ainsi permettre au jeune cadre d'acquérir une forme d'expérience tirée du collectif. Pour finir, ce travail de groupe doit pouvoir permettre aux cadres actuels de s'initier aux nouvelles techniques de management, permettant aux jeunes diplômé-e-s de partager également leur conaissances théoriques.

Le collectif est donc l'alternative au manque d'expérience, en s'appuyant sur une forme de solidarité professionnelle afin de permettre une meilleure insertion des jeunes diplômé-e-s.

L'objectif de ces trois étudiantes est ainsi de provoquer ces échanges, en créer un réseau informel interprofessionnel de cadres de l'ESS, afin de pouvoir dialoguer sur les pratiques innoventes de l'ESS. Ces réunions doivent permettre à chacun d'évoluer et de s'adapter aux mieux aux nouvelles situations qu'imposent l'évolution récente de l'ESS.

L'ambition final de ce projet est de longue haleine. Aussi les étudiantes souhaite avant tout amorcer un élan de coopération et d'échange. Pour cela, une première conférence débat est organisé le jeudi 11 mai 2017.

Celle-ci aura lieu dans la salle de conférence de la Bibliothèque Universitaire Robert de Sorbon. elle aura pour thème :

Risque Psycho Sociaux : place et rôle du cadre intermédiaire dans l'ESS

Cette conférence sera l'occasion d'accueillir Sylvie TAYMONT, psychologue clinicienne du travail, spécialiste des risques psycho-sociaux dans les structures de l'ESS.

Cet événement est ouverts aux étudiant-e-s et aux salarié-e-s de structures de l'ESS en position d'encadrement.

Programme :

• 8h30 : Accueil et introduction
• 9h00 : Conférence
• 10H00 :Echange avec la salle
• 11H00 :Clotûre et temps convivial

Les organisatrice espèrent que cette conférence débat soit la première d'une longue série.

Ce projet est porté par trois étudiantes de master 2 Management des Entreprises de l'Economie Sociale (MEES).

• Caroline Petit
• Ndeye Coumba Diop
• Sara El Idrissi

Ces projets ne sont rien sans le soutien de partenaires, sans votre soutien. Ce projet vous intéresse ? N'hésitez-plus, contactez les porteuses !

Par mail :

managerautrement.reims@gmail.com

Ce projet est réalisé avec le soutien de :

La CRESSCA, Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Champagne-Ardenne

Prom'ESS, l'association des étudiant-e-s des filières ESS de l'URCA.