Titre : "Neuroimagerie de la spécialisation hémisphérique"
14h00 - 16h00 > Salle Polyvalente
Vendredi 15 Mars 2013
Camille GAVOILLE (Doctorante, C2S)
Titre : "Développement de la métamémoire : étude longitudinale de précurseurs potentiels - Premiers résultats"
14h00 - 16h00 > Salle Polyvalente
Vendredi 22 Février 2013
Marie OLIVIER (MCF, C2S) & Frédéric SCHIFFLER (DR, IGE, C2S)
Titre : "Mesure implicite de la personnalité : Pari sur l'IRAP pour explorer l'OCEAN"
15h00 - 17h00 > Salle Polyvalente
Vendredi 8 Février 2013
Olivier KLEIN (Professeur de osychologie sociale, Université Libre de Bruxelles)
Titre : "Percevoir la femme objet : une approche cognitive de l’objectivation sexuelle"
14h00 - 16h00 > Salle du Conseil
Résumé : Les corps de femmes sexualisées sont omniprésents dans les médias occidentaux. Ces représentations des femmes comme des "objets", exerceraient des effets négatifs sur les femmes elles-mêmes (honte corporelle, troubles alimentaires, difficultés de concentration, troubles sexuels...), qui en viendraient à "s'auto-objectiver". Elles contribueraient également à des attitudes et des comportements sexistes. Dans cet exposé, je me propose d'examiner si l'analogie entre "objet" et "femme sexualisée" est légitime d'un point de vue cognitif. Plus précisément, je me fonderai sur des travaux de psychologie cognitive étudiant les différences de perception entre des stimuli correspondant à des êtres humains et à des objets pour examiner si un même contraste s'observe dans la perception des femmes par rapport aux hommes sexualisées. Ces travaux montrent en particulier une tendance à traiter davantage les objets de façon analytique, c.à.d. comme un ensemble de parties distinctes, par rapport aux êtres humains, traités de façon davantage "configurale" ou "holistique", c.à.d. comme des tous organisés. Je présenterai plusieurs études montrant qu'en effet, les femmes sexualisées sont davantage perçues de façon analytique à travers deux paradigmes permettant de mettre en évidence ces deux modes de perception (paradigme d'inversion, reconnaissance de parties vs. de la totalité d'un stimulus).
Vendredi 25 Janvier 2013
Roxanne SAINT-BAUZEL (Université de Lorraine, Laboratoire INTERPSY-ETIC)
Titre : "Je suis quelqu'un d'altruiste... oui mais pas avec tout le monde." L'effet des odeurs dans le comportement d'aide et les procédures d'engagement"
14h00 - 16h00 > Salle Polyvalente
Résumé : Notre propos présentera plusieurs études récentes dont les résultats mettent à l’épreuve la robustesse de la procédure du pied-dans-la-porte avec demande implicite. Largement étudiée en psychologie, cette procédure consiste à faire précéder une requête cible généralement coûteuse, formulée implicitement, d’une requête dite préparatoire qui l’est moins. Les effets de pied-dans-la-porte sont classiquement interprétés à la lumière de la théorie de l’engagement ou de la théorie de l’auto-perception. Récemment, une interprétation basée sur des ressources cognitives limitées a également été proposée.
Pourtant, ces interprétations ne semblent pas suffisantes pour pouvoir expliquer plusieurs de nos résultats mettant en évidence que l’efficacité du pied-dans-la-porte est affectée par l’appartenance ethnique du demandeur (Fointiat et Saint-Bauzel, 2010), ou par son odeur (Saint-Bauzel et Fointiat, 2012). Plus précisément, le fait que le demandeur porte une odeur de camphre, ou encore qu’il soit « black » ou « beur », fait perdre le bénéfice du pied-dans-la-porte. Ces résultats étant difficilement interprétables au regard des théories actuellement avancées, nous avons exploré une hypothèse alternative : certaines variables inhérentes au demandeur, comme son odeur ou son appartenance ethnique, permettent la formation d’impressions à son propos, activent des représentations spécifiques, et véhiculent donc des informations sociales (Saint-Bauzel et Fointiat, en révision). Ce sont ces informations qui orientent les comportements pro-sociaux, et qui peuvent, sous certaines conditions, contrecarrer les effets du pied-dans-la-porte. Selon notre interprétation théorique, ces informations sociales, lorsqu’elles sont rendues saillantes et peuvent représenter une menace pour le Soi, sont traitées prioritairement par les individus, au détriment des informations liées à la requête préparatoire elle-même, ou encore à des informations de type émotionnel comme l’humeur.
Vendredi 18 Janvier 2013
Fabien LEGRAND (MCF, C2S)
Titre : "Efficacité de l’exercice physique en tant que thérapie adjuvante pour des patients souffrant de troubles dépressifs en établissement de soins psychiatriques"
14h00 - 16h00 > Salle Polyvalente
Résumé : L’objectif de ce travail encore en cours est d’évaluer à l’aide d’une échelle internationalement reconnue (l’inventaire de dépression de Beck) les bénéfices associés à un programme d’exercice physique de 10 jours (séances de 20 à 40 minutes de marche rapide) auprès de patients souffrant d’un trouble dépressif majeur et récemment admis dans un établissement de soins psychiatriques (EPSM Châlons en Champagne). Au total, nous avons inclus à ce jour 18 patients (12 femmes, 6 hommes, âge moyen : 43,5 ± 4,4 ans), dont 11 ont reçu un traitement thérapeutique adjuvant par exercice physique, et 7 un traitement adjuvant placebo d’étirements et relaxation.