Axe 2 : Patrimoine vitivinicole et politiques publiques
(environnement juridique du vin, réglementations et spécificités étatiques, politiques publiques viticoles)
Consacré à une thématique ancrée dans le territoire de Champagne, ce deuxième axe permet de mener des recherches au niveau français et étranger sur l’environnement juridique du vin, les différentes réglementations et leurs conséquences ainsi que les spécificités étatiques.
Ce deuxième axe est l’occasion de mener des travaux sur la réglementation visant le vin en général, qu’il s’agisse du niveau étatique ou du niveau européen. Les études mettent aussi en lumière les spécificités juridiques de ce produit (appellation d’origine/marques/IGP). Les travaux de cet axe sont enfin l’occasion d’analyser les politiques publiques viticoles et leur impact.
De manière plus précise, la question du patrimoine viticole ainsi que son lien avec la mise en place de politiques publiques peuvent être appréhendés de manière statique ou dynamique. Dans la première hypothèse, le patrimoine vitivinicole est entendu comme un capital (économique, culturel, voire social) avec un ancrage territorial tandis que les politiques publiques interviennent afin de gérer, protéger et mettre en avant ce patrimoine. Dans le cas d’une approche dynamique, le patrimoine vitivinicole constitue un objet de régulation, un agrégat d’intérêts, confronté à d’autres objectifs avec lesquels il doit être concilié. Sans nier la première logique, c’est surtout la seconde qu’il faut privilégier, permettant de structurer plusieurs problématiques : la résilience du secteur vitivinicole face au changement climatique et au développement durable ; les politiques identitaires (identity politics) et leur lien avec les appellations d’origine, les pratiques œnologiques « alternatives », les problèmes d’urbanisation et de protection des paysages viticoles ; l’évolution démographique et les politiques publiques en matière d’immigration, de statut de travailleur saisonnier ou en matière de transmission des exploitations viticoles ; et, bien entendu, les restrictions pesant sur la filière vins pour des motifs de santé publique ou encore la régulation du commerce électronique des vins (ce qui s’inscrit dans un contexte de « déterritorialisation » du secteur vitivinicole.
Des dynamiques sont possibles avec le premier axe.
Ce deuxième axe est aussi l’occasion de faire travailler ensemble publicistes, privatistes, économistes et politiques, en ouvrant également les recherches aux études comparées et étrangères.
Responsable : Théodore GEORGOPOULOS (lien vers sa page)