GSMA (Coordonnateur 1 / Partenaire du projet)
Le GSMA (Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique) est une unité mixte de recherche qui dépend à la fois de l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA) et du CNRS.
Le domaine de recherche du GSMA couvre la spectroscopie moléculaire fondamentale, la chimie atmosphérique, la physique de l’atmosphère et la planétologie (www.univ-reims.fr/GSMA/).
Depuis Mars 2008, le GSMA est devenu partenaire de l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL), qui est une fédération de laboratoires de recherche CNRS dans le domaine des Sciences de l’Univers.Domaines de recherche : spectrométrie, spectrométrie Infra-Rouge par diode laser, mesures par ballon de la vapeur d'eau, du méthane et du CO2 (participation à de nombreuses campagnes internationales de ballon du CNES), modélisation atmosphérique des régions tropicales et polaires, et planétologie.
Dans TRO-Pico, le GSMA participera aux tâches suivantes :
- Coordination du projet et organisation de la campagne.
- Mesures in situ de la vapeur d'eau - Modélisation méso-échelle d'événements convectifs intenses, y compris les overshoots
- Modélisation à l'échelle sous-continentale de la saison humide et extrapolation à plus grande échelle de l'impact d’overshoot stratosphérique, en collaboration avec le CNRM/GAME
- Validation de mesures satellitales de vapeur d’eau.
LATMOS/IPSL (Partenaire 2) et LMD/IPSL (Partenaire associé)
Le LATMOS est une nouvelle unité de recherche créée le 1er Janvier 2009 à partir du Service d'Aéronomie (SA) et du Centre d'Etudes des Environnements Terrestres et Planétaires (CETP), qui appartiennent tous les deux à l'IPSL.
Le SA a une longue expérience en recherche des processus physico-chimiques de l’atmosphère (par exemple la perte d'ozone, la convection tropicale) basés sur des approches expérimentales et théoriques, tandis que le CETP est notamment spécialisé dans les processus électriques sur la Terre et dans les atmosphères planétaires.
Le SA possède une grande expertise dans le domaine de la chimie atmosphérique et dans la recherche sur les aérosols, de l’instrumentation, allant de la fabrication d’instrument sous ballon à leur mise en oeuvre lors de campagnes qu’il organise, aux instruments sous avion et satellite.
Il est également un acteur essentiel dans le développement de modèles de trajectoire, ou de modèles de chimie atmosphérique régionaux et globaux, ainsi que de méthodes d’assimilation de données. Au cours des projets européens dédiés à l’étude des régions tropicales, HIBISCUS et SCOUT-O3, le SA a joué un rôle de premier plan dans l'organisation des campagnes ballon. Au cours des dernières décennies, les équipes du CETP ont participé en tant que PI ou COI dans un grand nombre d’instrument de champ électrique sous ballons, satellites ou sondes planétaires. Ces dernières années, ils ont été Pi de l’instrument de mesure de champ électrique ICE à bord du micro-satellite DEMETER, et de plusieurs instruments développés à la fois pour des études de planétologie (l'expérience ARES a été sélectionnée pour la mission martienne de l'ESA EXOMARS) et pour les études atmosphériques à bord de ballons ( l'expérience HV-AIRS pour la campagne AMMA au Niger en 2006).
Dans TRO-Pico, le LATMOS contribuera aux tâches suivantes :
- Déploiement et organisation de la campagne, et aide à la coordination du projet
- Mini-sonde SAOZ pour la vapeur d'eau, NO2, O3 et les mesures de d’aérosols
- Mesures de champ électrique et des éclairs
- Analyse des données satellitales : GPS COSMIC, CALIPSO, TRMM
- Etudes des overshoots
- Transport horizontal
Le LMD est aussi un laboratoire de l'IPSL associé avec le Centre Nationale de la Recherche Scientifique (CNRS), l'École Normale Supérieure (ENS), l'École Polytechnique, et l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6). La recherche au LMD est axée sur les processus physiques et dynamiques se produisant dans les atmosphères planétaires. En particulier, le LMD a développé des compétences solides dans l'utilisation de diverses techniques d'observation, y compris les détections passives et actives (lidar) à distance de l’atmosphère ainsi qu' in situ par des observations sous ballon. L'approche d'observation est complétée par des études théoriques et numériques de modélisation. En particulier, le LMD a développé le modèle numérique de la circulation atmosphérique générale utilisé dans les simulations de changements climatiques pour le GIEC effectuées à l'IPSL.Les compétences du LMD dans le cadre de TRO-Pico, sont l'utilisation de radar spatial, de température de brillance par satellite pour l'étude des cirrus près de la tropopause et du bilan de l'eau au niveau de la tropopause à l'échelle globale en continuité avec le travail effectué pendant le projet TROP-Ice.
Laboratoire d’Aérologie CNRS-LA et CNRM/GAME(Partenaire 3)
Domaine de recherche :
Le Laboratoire d'Aérologie (UMR 5564) dépend du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de l'Université de Toulouse III (Paul Sabatier).
Son domaine de compétence concerne a) les émissions de surface, b) les précipitations, c) l’ozone troposphérique et ses précurseurs, d) les nuages et les aérosols, e) l'océanographie côtière, en utilisant des mesures sol, aéroportées ou satellitales, conjointement avec des études de modélisation à méso-echelle, à échelle globale avec assimilation de données.
L'unité de recherche est situé à la fois à Toulouse, à Lannemezan, et au Pic du Midi au sein de l'Observatoire de Midi-Pyrénées.
Dans TRO-pico, le LA prendra part aux tâches suivantes :
- Validation de produits satellitaux
- Assimilation de données satellitales dans le modèle MOCAGE-PALM
- Modélisation du transport chimique avec MOCAGE
- Modélisation à l’échelle du nuage d’overshoot avec Méso-NH et comparaison avec les simulations BRAMS de cas identiques effectuées au GSMA.
Le CNRM (centre national de recherche météorologique)/GAME est un laboratoire qui dépend du CNRS et de météo-France. Dans TRO-Pico, le CNRM (partenaire associé au Laboratoire d'Aérologie dans le cadre de TRO-pico) va collaborer dans les tâches suivantes :
- Modélisation à l’échelle régional/subcontinentale de de la convection profonde dans les régions tropicales à l’aide d’un modèle méso-échelle à résolution dégradée
- Assimilation de donnée vapeur d’eau avec le modèle global MOCAGE-PALM du CNRM
- En collaboration avec le GSMA, modélisation à l'échelle sous-continentale de la saison humide et extrapolation à plus grande échelle de l'impact d’overshoot stratosphérique.
Division Technique de l'INSU(Partenaire 4)
Le DT-INSU (UPS 855) est une unité de service (Unité Propre de Service) du CNRS dans le domaine des sciences de l'Univers. Ses principales missions sont :
- Gestion et entretien des services instrumentaux nationaux. Le DT-INSU participe à la fabrication et à la maintenance de ces appareils instrumentaux.
- Aide aux laboratoires pour des tâches générales dans le domaine des sciences de l'Univers. - Aide aux unités de recherche pour réaliser des projets techniques.
Dans TRO-pico, la DT-INSU est un acteur clé dans :
- La fabrication des sondes pico-SDLA
- Dans le déploiement des instruments pendant la campagne de terrain.
Le LPC2E appartient au département des Sciences de la Terre et d'astronomie du CNRS. Il est l'un des quelques laboratoires français sélectionnés et approuvés par le Centre National d' Etudes Spatiales (CNES). Il fait partie de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de la région Centre (OSUC).
Ses travaux de recherche en physique atmosphérique et en chimie se concentrent sur des mesures à bord de ballons et des études de modélisation à toutes les latitudes de la haute troposphère et de la stratosphère, en relation avec la couche d'ozone stratosphérique et le climat.
Dans TRO-Pico, le LPC2E collaborera à la tâche suivante :
- Mesures sous ballon de particules stratosphériques par l'instrument LOAC
IPMET/UNESP (Partenaire hôte)
L’IPMet (Institut de recherche météorologique) de l’Université de l’Etat de São Paulo (UNESP) a été pionnier dans la météorologie radar au Brésil, depuis l’installation de son premier radar à bande C en 1974 à Bauru.
Un de ses principaux objectifs est de fournir à différents acteurs civils, d’urgence, des secteurs agricoles et industriels, des prévisions à court-terme et des alertes en cas de possibles tempêtes ou orages importants, au centre de l’état de São Paulo. Un autre objectif important est la quantification des précipitations dans la région.
Actuellement, l’IPMET, situé à Bauru où se déroulera la campagne TRO-pico fait fonctionner deux radars doppler bande S pour l’observation continue des précipitations dans l’état de São Paulo. Ils permettent également l’étude de la structure tridimensionnelle des systèmes convectifs depuis leur installation en 1992 et 1994.
Enfin, en collaboration avec l’ELAT de l’INPE, l’IPMET a commencé des recherches sur les liens entre les échos radar et les éclairs.
Pendant TRO-pico, l’IPMET fournira les infrastructures nécessaires au bon déroulement de la campagne, ainsi que des moyens humains pour l’aide au lancer des ballons et à la récupération des instruments. Il fournira également des outils d’aide à la décision de vol via des prévisions à court terme. Il aura en charge des liens avec les autorités de l’aviation. En l’absence des équipes françaises pendant la SMOP, les équipes de l’IPMET aura en charge les lancers et la récupération des sondes pico-SDLA. Il fournira des produits radars comme le sommet des nuages, la détection locale des overshoots, les taux de précipitations, ainsi que des mesures d’aérosols/nuages par lidar. L’IPMET prendra une part active dans le travail scientifique associé à ces données.