Résumé :

L’image corporelle joue un rôle dans nos interactions sociales, par exemple dans la formation d’impression. Sous l’influence des images diffusées par les médias, notamment les réseaux sociaux, les individus peuvent éprouver une certaine pression à ce que leur image corporelle corresponde aux normes sociétales et à des idéaux d’apparence. Ceci peut engendrer des préoccupations concernant l’image corporelle voire une forme d’anxiété liée aux contextes sociaux. En outre, les données de la littérature rapportent que cette forme d’anxiété sociale liée à l’image corporelle, joue un rôle dans l’émergence de troubles des conduites alimentaires. Malgré de nombreuses données dans la littérature, le lien entre l’image corporelle et l’anxiété sociale demeure flou et les mécanismes sous-jacents sont encore mal connus. Cette relation est pourtant impliquée dans des manifestations affectives, cognitives et comportementales délétères et pourrait par conséquent constituer une cible thérapeutique. La question du lien entre l’image corporelle et l’anxiété sociale, son implication pour les troubles des conduites alimentaires et sa prise en soins sont investiguées à partir d’études transversales, de l’élaboration d’un programme de prise en soins et de l’évaluation de son efficacité.

Ce doctorat est effectué dans le cadre d’une thèse en cotutelle internationale co-financée par l’URCA et l’Université de Mons (UMons). Il est mené sous la direction des professeurs Chrystel Besche-Richard (Laboratoire C2S, URCA) et Mandy Rossignol (Service Psychologie Cognitive et Neuropsychologie, UMons) et co-encadré par le docteur Sabrina Julien-Sweerts (Laboratoire C2S, URCA).