Parcours GEORIS (Géosciences et Risques)

Inscription sur Monmaster du 25 février au 24 mars 2025
Candidatures « Etudes en France »
Le parcours Géosciences et Risques permet à l’étudiant.e d’accéder au grade de master (Niveau 7 selon le Code Européen de la Certification). Il est tout particulièrement ouvert aux titulaires d’une licence en « sciences de la terre », « géographie et aménagement » ou « sciences de la vie et de la terre » (à l’URCA, parcours GE « Géosciences de l'Environnement » et BGG « Biologie et Géologie Générales »).
Le parcours GEORIS fait partie de la mention 3G. Les enseignements de GEORIS sont dispensés par des enseignants-chercheurs appartenant aux Départements des Sciences de la Terre et de Géographie. Le parcours est porté par l’équipe de recherche GEGENA (Groupe d'Étude sur les Géomatériaux et ENvironnements Anthropisés, UR 3795).
L’étudiant est conduit vers les différents métiers des géosciences, aussi bien dans le domaine de la recherche (publique ou privée) que celui des applications, en s’appuyant sur des thématiques en relation avec le sous-sol, le sol et la surface : sciences du sol et polluants, hydrogéologie, géomatériaux, risques naturels, impact de l’homme sur l’environnement, outils de cartographie, de modélisation et de télédétection, etc. Le programme permet à l’étudiant.e de renforcer ses connaissances dans le diagnostic des milieux, dans les risques et dans les outils d’analyse.
Ces connaissances se distinguent clairement de celles délivrées au sein de formations plus académiques en géologie. En effet, la prise en compte de la dimension « géoscience » du risque est essentielle, mais n’est souvent que partielle et incomplète. La spécialité GEORIS vise à renforcer dans la société la position des géosciences au sein des approches relatives à l’environnement et aux risques, appliquées plus généralement aux ressources naturelles : eau, roches, substances utiles, sols en rapport avec l’agriculture, etc.
Sur examen d’un dossier de demande d’inscription faisant état d’un diplôme de niveau licence (180 crédits ECTS) dans le domaine considéré ou d’un diplôme équivalent adapté, avec éventuelle prise en compte d’une validation des acquis de l’expérience.
La formation est prévue en formation initiale et en présentiel.
La formation est ouverte à l'alternance en M2.
Le présentiel étudiant (M1 + M2) est de 750h hors stage.
Matières enseignées (PDF, 202 Ko)
Semestres S7 à S9 composés de 5 UE de 6 ECTS dont 1 UE PCL.
1 UE spécifique par parcours en S7
3 UE spécifiques par parcours en S8
3,5 UE spécifiques par parcours en S9
1 EC (initiation SIG) mutualisé avec le parcours GENI
1 EC (stockage de surface) mutualisé avec le parcours MEDE
Semestre 10 consacré principalement au stage de fin d’études (4 à 6 mois) + enseignements approfondis en janvier et février.
Soit un total de 1130h se répartissant en 476h communes, 654h spécifiques GEORIS (dont 50h mutualisées avec autres masters).
Détails des matières enseignées en GEORIS :
(S7) Risques internes et externes, Les sols et leur conservation, Géoressources, Microscopies, Techniques et instrumentation de laboratoire et de terrain, Observation de la Terre et Risques, Système d’Information Géographique
(S8) Hydrologie de surface, Hydrogéologie et hydrochimie, Prévision-protection-prévention des risques, Études d’impact, École de terrain, Dynamique des versants, Corridors fluviaux
(S9) Anthropisation des sols, Risques environnementaux, Géomatique, Stockage de déchets en surface et en milieu géologique profond, Paléo-anthropisation des sols
(S10) Approfondissement en Sciences du sol, Géomorphologie, Hydrologie, Géomatique, Approfondissement en Géomatériaux, Stage de fin d’étude (5-6 mois)
(S7 à S9) : anglais, communication, connaissance de l’entreprise, préparation du projet professionnel
La formation est ouverte à l'alternance en M2 depuis 2022
En 2nd année : Le stage de fin d’études a une durée de 6 mois.
Le parcours GEORIS – avec ses treize années de recul – ouvre à des postes de chargés de travaux/technicien supérieur, chargés d’affaires/ingénieurs d’études, responsable d’affaires/chefs de projets, médiateurs scientifiques, photo-interprètes, géologues, spécialistes SIG, etc. Les principaux domaines variés : sécurité, environnement, analyse des risques, prospection géologique, etc. Les étudiants peuvent intégrer des entreprises, des cabinets d’expertise dans le domaine environnemental, des services déconcentrés de l’État, des bureaux d’études, des compagnies d’assurance, etc. Les débouchés principaux concernent les domaines de l’hydrogéologie, des mouvements de terrains, des risques, des pollutions, des industries extractives, des énergies nouvelles, etc. Ces domaines constituent un marché d’emploi en pleine expansion.
Quatre paramètres entrent en ligne de compte dans le choix du stage et par conséquent de l’insertion professionnelle des étudiants. Les chiffres ci-dessous sont fondés sur les 155 stages de fin d’études des promotions 2013 à 2024.
1. Formation initiale classique ou par alternance : depuis 2023, le M2 GEORIS peut être réalisé en alternance. C’est le choix de sept étudiants sur les quinze de la promotion 2024, et de neuf sur les seize étudiants de la promotion 2025. Cette possibilité – qui permet à l’étudiant de passer 9 mois en entreprise (au lieu de 6 pour les stages classiques) au cours de l’année universitaire – est indiscutablement très favorable à l’embauche à l’issue du master.
2. Le type de structure d’accueil : les bureaux d’études concentrent 46% des stages (Anteagroup, Fondasol, Geotec, Hydrogeotechnique, BE Jacquel et Châtillon, Kaliès, etc.). Les entreprises représentent 23%, incluant un partenariat privilégié avec le BRGM (notamment les implantations régionales de Reims et de Strasbourg), qui représentent la moitié de ces stages en entreprises, mais les embauches à l’issue du stage sont finalement assez rares. CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement), l’Office national des forêts (ONF, service Rétablissement des terrains de montagne), Artelia, l’ANDRA, Veolia, Totalenergies, ou encore Eqiom, Imerys et Eiffage dans le domaine des carrières recrutent régulièrement des stagiaires. Les structures publiques reçoivent 17% des stages dans des contextes variés : Syndicats mixtes, Parcs naturels régionaux (PNR), Établissements publics territoriaux de bassin (EPTB), Directions départementales des territoires (DDT), Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), Agences de l’Eau, Communautés urbaines, etc. Les stages en laboratoires universitaires (Reims, Grenoble, Mulhouse, Gustave Eiffel, Aix-Marseille Université, Djibouti, University of Eastern Finland) ou de grands établissements de recherche (INRAE, CNRS) regroupent 14% du total. Les poursuites en thèse – qui ne représentent pas la finalité première de la mention – concernent seulement huit étudiants soit 5,9% des diplômés du master.
3. La localisation géographique du stage montre un certain tropisme pour la France du Nord-Est. Ainsi, les deux-tiers des stages ont-ils été réalisés dans la Métropole du Grand Reims (27%), ailleurs dans le département de la Marne (7,7%), ailleurs dans la région Grand-Est (9,7%), en Île-de-France voisine (11,6%) ou dans la région des Hauts-de-France (8,4%). Le reste de la France totalise 23,2% des stages (la région Auvergne-Rhône-Alpes est bien représentée). 5,8% des stages ont été réalisés outre-mer ou dans un pays étranger.
4. Enfin, mais sans doute le plus important, la thématique du stage. Quatre apparaissent nettement dominantes : les risques liés à l’eau (inondation, remontée de nappe, gestion de la ressource, pollution des eaux, etc.) et les études de sites et sols pollués représentent chacun environ 20%. Le domaine de la géotechnique et celui des risques gravitaires (chute de blocs, glissement de terrain, retrait gonflement des argiles, etc.) représentent chacun 13% des stages. Ces quatre premiers thèmes totalisent ainsi deux tiers des stages. Le dernier tiers comprend notamment les énergies nouvelles et renouvelables (ENR) en progression ces dernières années. Les carrières et matériaux en revanche ne représentent que 4,5% des stages, avec cependant une demande du milieu professionnel et d’excellentes perspectives d’embauche.
En conclusion, les Géosciences offrent des métiers multiples, avec une forte demande du milieu professionnel. Les emplois à l’issue du master sont extrêmement variés : chargés de travaux/technicien supérieur, chargés d’affaires/ingénieurs d’études, responsable d’affaires/chefs de projets, médiateurs scientifiques, photo-interprètes, géologues, spécialistes SIG, etc. Les perspectives d’évolution sont souvent rapides.
Responsable :
Jean-Paul DEROIN
Tél : 03.26.77.36.81
E-mail : jean-paul.deroin@univ-reims.fr
Secrétariat :
Anaïs DE OLIVEIRA PINTO
Tél : 03.26.77.36.80
E-mail : anais.pinto@univ-reims.fr
Adresse : CREA, 2 esplanade Roland Garros
51100 REIMS
Scolarité :
inscription, renseignements
Tél : 03.26.91.34.19
E-mail : scolarite.sciences@univ-reims.fr
Orientation (SIOU)
Tél : 03.26.91.85.30
UFR Sciences Exactes et Naturelles
Moulin de la Housse - BP 1039
51687 REIMS Cedex