Élise David

écotoxicologie

Élise David est enseignante-chercheuse en écotoxicologie au laboratoire Stress Environnementaux et BIOsurveillance des milieux aquatiques (SEBIO)

« Je suis fascinée par le fonctionnement du vivant. C’est en le comprenant que nous pouvons mieux le protéger. Mais c’est aussi une histoire de transmission, à la fois des connaissances et de ce patrimoine naturel. »

Spécialité : comprendre comment les animaux d’eau douce réagissent et s’adaptent aux stress de l’environnement

Entre Elise et l’eau, le courant passe. Attirée par le grand large depuis toute petite, elle se rêvait mener une carrière dans son élément comme l’atteste son parcours en écologie marine. Au fil de l’eau, de capitale en littoral où elle a d’abord évolué dans des études d’océanographie, elle se retrouve à l’est, immergée dans l’eau douce cette fois. Au sein de son laboratoire d’écotoxicologie aquatique (SEBIO), ses travaux de recherche portent sur l’étude de la moule zébrée (dreissène) et de certains poissons, afin de comprendre comment ces animaux répondent physiologiquement aux bouleversements environnementaux (stress) générés par l’activité humaine (pollution, variations de température…). Plus précisément, elle va observer à l’échelle moléculaire ou cellulaire comment le métabolisme énergétique réagit et comment il révèle que les animaux subissent ou s’adaptent à ces stress.

Côté enseignement, Elise dispense des cours à tous les niveaux : avec les étudiants de licence, elle aborde la biologie animale sous tous ses aspects ; en master, elle touche davantage aux thématiques qui nourrissent sa recherche. C’est notamment le cas avec les étudiants de 2e année du master « Risques et Environnement » (parcours Biodiversité, Santé - Environnement), dont elle est co-responsable. Elle assure ainsi le suivi de la petite promotion, depuis la gestion de leur emploi du temps jusqu’à l’accompagnement dans leur recherche de stage avec le souci de garantir leur réussite. Mais ça implique aussi d’être disponible et à l’écoute : « je suis souvent extrêmement surprise de la façon dont ils se confient et se livrent sur des choses très personnelles […] ». Soucieuse de leur devenir, elle fait en sorte de garder contact avec les anciens qui font désormais partie de son réseau professionnel : « Il n’y pas meilleure satisfaction que de voir ce que deviennent nos étudiants, en lien étroit ou pas avec leur formation. Tant qu’ils s’amusent dans leur milieu professionnel. »