Laure Gauthier

Après des études de germanistique à l’université de Paris-Sorbonne et de Hambourg (Bourse de recherche DAAD), j’ai obtenu l’agrégation d’allemand (1998), avant d’être Allocataire-Moniteur (1999-2002) puis A.T.E.R. (2002-2005) au département d’études germaniques de l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV). J’ai ensuite soutenu ma thèse de doctorat à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) qui portait sur l’histoire politique et confessionnelle de l’opéra à Hambourg aux XVIIe et XVIIIe siècles (L’opéra à Hambourg. Naissance d’un genre, essor d’une ville, Paris, PUPS, 2009).

J’ai poursuivi mes recherches dans le domaine de l’histoire urbaine de la musique à l’époque moderne (espace germanophone) notamment par le biais de (co-)directions d’ouvrages (voir notamment Mélodies urbaines. La musique dans les villes d’Europe, avec Mélanie Traversier, Paris, PUPS, 2008 ). Par ailleurs, j’ai participé durant trois ans à un projet ANR/DFG autour de la notion de « religion de l’art / Kunstreligion » (2009-2011), élargissant ainsi mes recherches dans le domaine de l’histoire des idées (esthétique, musique) à l’époque moderne et contemporaine (espace germanophone). Enfin, je consacre une autre partie de mes recherches à l’intermédialité, au lien entre texte, son et image à l’époque contemporaine. Ce travail se traduit notamment par ma participation active au Festival et à l’Association aCROSS (rencontres artistiques, scientifiques et pédagogiques dédiées au formes d’expressions au croisement entre le son, l’image et le mot soutenues par l’Institut ACTE (Université Panthéon-Sorbonne/CNRS), IReMus, Institut de recherche en Musicologie (Université Paris-Sorbonne/CNRS) notamment pour le colloque autour des notions de « murmure » (2015) et d’émergence (2016). Cette recherche se prolonge par une pratique artistique qui se traduit à la fois par la publication de textes poétiques pour voix et par la création d’œuvres plurimédiales comme « nun hab’ ich nichts mehr » avec le compositeur Fabien Lévy pour le Teatro Regio de Parme (octobre 2016) ou encore « back into nothingness » (Ircam / Grame) avec la compositrice Nuria Gimenez Comas.

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