Les compétences de nos ingénieurs ESIREIMS !
Packaging
Les compétences développées par un ingénieur en packaging à l’ESIREIMS s’articulent autour de quatre grands domaines spécialisés, chacun correspondant à une étape clé de la chaîne de valeur de l’emballage, tout en intégrant les enjeux techniques, réglementaires, environnementaux et managériaux.
Le premier bloc, centré sur le développement et l’écoconception des emballages, mobilise des compétences scientifiques, techniques et créatives. L’ingénieur est capable de mettre en adéquation le couple Emballage/Produit, d’élaborer un cahier des charges fonctionnel intégrant les contraintes réglementaires et spécifiques, de réaliser une analyse de la valeur, de valider et qualifier les emballages via des essais ciblés, tout en garantissant l’alimentarité et la compatibilité contenant-contenu. Il pilote les tests de transport, physico-chimiques et de vieillissement des matériaux, et maîtrise le choix et la mise en œuvre de matériaux variés tels que le verre, le bois, le papier-carton-cellulose, le plastique ou encore le métal. Il conçoit des emballages en volume et en décor, de la création à la validation finale (BAT), et sait mettre en œuvre les techniques de fabrication. Il utilise également des outils d’écoconception et d’évaluation d’impact environnemental, tout en assurant une veille normative et technologique constante.
Le second bloc concerne la gestion des achats et des approvisionnements en emballages. L’ingénieur y développe des compétences transversales : gestion de projets impliquant différents services, élaboration et suivi d’un budget et d’un portefeuille d’achats, gestion des données et bases de données emballage, optimisation des coûts, notamment à travers l’analyse de la valeur, et maîtrise des négociations dans la relation fournisseurs/clients. Il intègre les valeurs de l’entreprise, prend en compte les enjeux environnementaux (ACV, DD&RS), respecte le droit de l’environnement et les valeurs sociétales (éthique, santé, sécurité, responsabilité). Il a également la capacité de gérer des projets avec des contraintes multiples (coût, qualité, délai, sécurité), de communiquer efficacement avec des interlocuteurs variés dans un contexte international, et d’assurer une veille sur les fournisseurs et les innovations du secteur.
Le troisième bloc de compétences porte sur la gestion des opérations de conditionnement à façon (co-packing). L’ingénieur optimise les opérations logistiques, gère la traçabilité, met en place des procédures qualité liées à la logistique et met en œuvre une logistique spécifique aux processus de co-packing. Il assure également la bonne gestion et l’exploitation des données et bases de données emballage tout au long de cette chaîne.
Enfin, le quatrième bloc est centré sur les opérations de production, d’industrialisation et de qualité dans les domaines de l’emballage et du conditionnement. L’ingénieur y déploie des compétences liées à la mise en place de procédures qualité en production, à l’exploitation des données industrielles, à la programmation automatisée des processus, à l’industrialisation de nouveaux emballages et au pilotage global des opérations de production.
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Energétique
Réaliser des bilans et diagnostics énergétiques
Ce bloc de compétences recouvre la capacité à analyser, concevoir et évaluer des systèmes énergétiques. Il s'agit notamment de réaliser des bilans et diagnostics thermiques, d’identifier les besoins énergétiques, de calculer les déperditions dynamiques, et de produire des diagnostics de performance énergétique. Les compétences incluent également la rédaction de cahiers des charges techniques, l’application des réglementations en vigueur (comme la RE 2020), l’intégration des principes de développement durable et d’éco-conception, ainsi que l’utilisation de capteurs et d’outils de mesure adaptés.
Piloter les procédés de production et techniques de transport de l’énergie
Ce bloc vise la maîtrise des infrastructures de production et de distribution de l’énergie. Il comprend la conception et le dimensionnement de réseaux de chaleur et de froid, d’échangeurs, et de centrales multi-énergies (thermiques, nucléaires, renouvelables…). Les compétences couvrent la gestion des systèmes de production et des procédés énergétiques, l’optimisation de leur performance, la maintenance des installations, ainsi que l’application des normes de sécurité, de régulation et de réduction de l’impact environnemental.
Mettre en œuvre les infrastructures de production et de distribution des énergies renouvelables
Ce bloc regroupe les compétences liées à la transition énergétique. Il s’agit de concevoir, dimensionner et gérer des installations fonctionnant avec différentes sources renouvelables : solaire (photovoltaïque ou thermique), éolien, hydroélectricité, géothermie, biomasse, ou systèmes hybrides. Il comprend également l’évaluation environnementale, la réalisation de bilans énergétiques et carbone, la recherche de solutions de stockage (batteries, hydrogène…), la gestion de l’intermittence et l’injection d’énergie dans les réseaux. L’objectif est d’optimiser les rendements tout en garantissant la durabilité des systèmes.
Piloter et optimiser les systèmes thermiques industriels
Ce bloc concerne la compréhension fine des phénomènes de transfert de chaleur et de masse dans les systèmes industriels. Les compétences incluent la modélisation des systèmes thermiques (par méthodes analytiques et numériques), l’exploitation d’équipements tels que les échangeurs, chaudières ou systèmes de cogénération, et l’optimisation énergétique des procédés. L’élaboration de diagnostics de performance, la formulation de recommandations d’amélioration, ainsi que la communication technique avec les parties prenantes, y compris dans un contexte international, sont également essentielles.
Gérer les contrats d’énergie pour les usagers
Ce dernier bloc s’attache à la dimension contractuelle, réglementaire et économique de l’énergie. Il comprend la capacité à réaliser une veille technologique, à analyser la concurrence, à maîtriser la propriété intellectuelle, et à appliquer les réglementations en vigueur. Les compétences couvrent également la rédaction de cahiers des charges réglementaires, de réponses à appels d’offres publics, la gestion des contrats de fourniture et de maintenance, ainsi que l’élaboration d’argumentaires techniques pour les équipes commerciales.
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Génie Urbain et Environnement
Concevoir et piloter des projets d’aménagement urbains complexes
L’ingénieur est capable de prendre en main toutes les étapes d’un projet d’aménagement, du montage à la transformation, en passant par la conception, la réalisation et la gestion. Il sait diagnostiquer un bâtiment, un quartier ou une ville en tenant compte des multiples dimensions interconnectées (énergie, habitat, mobilité, climat, etc.). Il conçoit des schémas d’aménagement, les traduit en plans opérationnels, en assure la faisabilité technique et opérationnelle, et sait réaliser des études de faisabilité. Il coordonne les équipes projet, élabore des rétroplannings, suit les chantiers, gère les budgets et entretient les relations avec les clients et les fournisseurs dans une logique de maîtrise d’ouvrage ou de maîtrise d’œuvre.
Concevoir ou transformer les infrastructures et réseaux de la ville durable (Voirie, énergie, eau, déchets, etc.)
L’ingénieur intègre les principes d’écologie urbaine et territoriale dans l’aménagement des infrastructures urbaines. Il analyse le métabolisme des systèmes urbains, gère les réseaux techniques (eau, chaleur, énergie), et développe les énergies renouvelables à toutes les échelles. Il intervient sur les systèmes de transport durables (mobilité douce, transports en commun), la gestion alternative des eaux pluviales, et la renaturation des milieux urbains via les trames vertes et bleues. Sa compétence permet ainsi de concevoir des réseaux cohérents, sobres et résilients au service d’une ville plus durable.
Adapter les aménagements existants ou concevoir de nouveaux aménagements afin d’intégrer les enjeux de la transition écologique dans les projets urbains
L’ingénieur mobilise les outils de l’urbanisme durable pour concevoir des projets intégrant les impératifs de transition énergétique et environnementale. Il conçoit des écoquartiers, applique les méthodes de l’ingénierie énergétique et bioclimatique, et développe des stratégies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Il maîtrise les plans climat-air-énergie territoriaux, les analyses de cycle de vie et de bilan carbone, ainsi que la gestion raisonnée des ressources, notamment les matériaux de construction. Il sait intégrer la nature en ville et limiter les îlots de chaleur, en tenant compte de la résilience à long terme des projets.
Déployer les outils numériques de représentation graphique
L’ingénieur utilise les outils numériques pour représenter, analyser et concevoir les projets urbains à différentes échelles. Il maîtrise la sémiologie graphique, les systèmes d’information géographique (SIG), les logiciels de conception architecturale et les outils de modélisation interactive des bâtiments. Ces compétences facilitent la communication des projets, l’analyse spatiale et la conception collaborative dans un contexte de complexité croissante des systèmes urbains.
Appliquer les outils du droit de l’urbanisme et de l’environnement
L’ingénieur connaît et mobilise les réglementations en matière d’urbanisme et d’environnement. Il est en mesure d’élaborer, mettre en œuvre et appliquer les documents de planification urbaine, de réaliser des études d’impact ou des évaluations environnementales. Il applique les règles des marchés publics et veille à l’intégration juridique des projets dans leur environnement réglementaire. Sa maîtrise du droit permet d’assurer la conformité des opérations et d’anticiper les risques juridiques liés à l’aménagement.