> Onomastique française
Journée d'étude
Archives nationales
Mardi 4 décembre 2012 - 10h-18h
Organisation : Société Française d'Onomastique
Partenaire : Archives nationales
Président de la Société Française d'Onomastique : Michel Tamine
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> Conflits et concurrences de normes au Moyen Âge et à l'époque moderne
Journée d'étude
Université de Reims Champagne-Ardenne
Salle du Conseil - Bâtiment 17 - Etage de l'administration
Jeudi 6 décembre 2012 - 9h30-16h30
Organisation : Véronique Beaulande-Barraud - Elsa Marmursztejn
Résumé :
Dans l’optique pragmatique qui avait orienté nos précédents travaux, on continuera de s’attacher aux processus d’élaboration des normes. Celles-ci ne seront toutefois pas pensées en termes de lieux (la localisation de différents types de « fabriques » et la description de leurs procédés de « fabrication » spécifiques ayant fait l’objet des deux précédents volets de l’étude), mais en termes de conflits et de concurrence entre des normes de sources et de types différents. À l’encontre de l’idée de l’autonomie du droit et plus généralement de l’autorité déterminante des normes, on considérera ce qui leur est opposable : le fait, les normes supérieures, voire supra-juridiques. L’objectif ne consistera donc pas à observer les distorsions entre des « normes » et des « pratiques » conçues comme des abstractions autonomes ou étanches ; il ne consistera pas simplement à confirmer, s’il en était besoin, l’hypothèse désormais érigée au rang d’opinion commune selon laquelle le jeu social prime et que la norme est le fruit de négociations et d’adaptations. Le thème proposé invite à envisager les processus de production des normes sous l’angle de la tension, de la concurrence ou de l’affrontement surgis de la diversité des systèmes de références et de celle des instances normatives. La question ne sera donc plus de savoir où et comment on produit des normes au Moyen Âge et à l’époque moderne, mais à quels types de conflits cette production a pu donner lieu, conflits et tensions entre instances (par exemple entre théologiens et juristes, entre théologiens et autorités ecclésiastiques, entre théologiens eux-mêmes, entre justices seigneuriales et royales...), mais aussi entre sources normatives (par exemple entre droit romain et droit canonique, entre droit canonique, coutumes et législation royale...), et à quels résultats ces conflits de normes ont abouti (victoire d’un référent au nom d’une théorie de la hiérarchie des normes ou d’un choix argumenté, synthèse, création normative nouvelle, etc.).
Cette optique générale doit donner lieu à la fois à une réflexion théorique sur les conflits de normes et sur les modes de résolution de ces conflits (dans le domaine de la théologie, par exemple, l’enquête contradictoire répondant au programme méthodologique du sic et non a pour finalité de résoudre les contradictions entre les autorités et de faire émerger une vérité fondée en raison), mais aussi de traiter des situations concrètes, des cas de conflits de normes observables au sein des différentes « fabriques » identifiées dans les deux premiers volets de l’étude (« fabriques » juridique, théologique, religieuse, judiciaire…). Collective, cette réflexion est destinée à s’inscrire concrètement dans le cadre de nouvelles journées d’étude et à déboucher sur de nouvelles publications.
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> Le couple au haut Moyen Âge
Journée d'étude - Atelier Médiévales
Université de Valenciennes
Vendredi 7 décembre 2012 - 10h-16h30
Organisation : Sylvie Joye - Emmanuelle Santinelli
Résumé :
Le haut Moyen Âge est marqué par l’importance des structures familiales, notamment pour bénéficier d’une protection et exercer le pouvoir, même si la société s’organise aussi autour d’autres liens. Le rôle des groupements de parenté larges, même après la transformation progressive aux Xe - XIe siècles des Sippen en lignages, n’exclut pas que le couple conjugal apparaisse comme la structure portante de la société. Si la formation du couple, avec son rôle dans les stratégies familiales, ses étapes et les transferts de biens auxquels elle donne lieu, est aujourd’hui mieux connue, la réalité de la vie en couple, la perception du couple par les contemporains, ainsi que le discours sur le couple le sont beaucoup moins. Qu’est-ce qu’un couple au haut Moyen Âge ? L’union légitime d’un homme et d’une femme aboutit-elle à la construction d’une entité qui se pense et agit solidairement, sans que les partenaires soient pour autant placés sur le même plan ni voués aux mêmes fonctions ? Le consortium que doivent former les époux selon les moralistes carolingiens n’est-il qu’un idéal proposé en modèle ? Quelle place accorde-t-on alors au couple ? Est-elle la même à tous les échelons de la société et dans tous les espaces ? Quelles sont les évolutions observées entre le Ve et le XIIe siècle ?
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> Musique, littérature et société au XVIIe : Normes esthétiques, sociales et musicales
Journée d'étude et récital
Université de Reims - Bibliothèque universitaire Robert de Sorbon
Lundi 10 décembre 2012 - 14h-18h30
Organisation : Céline Bohnert - Bertrand Porot
Conférences - UFR de Lettres, Campus Croix-Rouge, Bâtiment modulaire 09
14h : Introduction par Françoise Mittelette (directrice du SUAC) et Céline Bohnert
14h15-15h : Anne-Madeleine Goulet (CNRS) : La sociabilité et la musique au XVIIe siècle
Interlude par les étudiants de l'Atelier baroque du département de Musique (airs sérieux et à boire)
15h15-15h45 : Bertrand Porot (URCA) : La vocalité au XVIIe siècle : de l'air de cour au récitatif d'opéra
- Performance - Bibliothèque universitaire, salle des conférences
16h : Marco Horvat (ensemble "Faenza"), chercheur et musicien en résidence artistique à Rethel (Ardennes) : Le Jeu des Amants
18h30 : débat avec les intervenants