Dans le cadre de Migrant'Scène, le festival de la Cimade, la Bibliothèque Universitaire organise avec la collaboration d'enseignants une table ronde sur ce qu'est « être étranger » en France, en partant de la parole des étrangers eux-mêmes.
Regards croisés sur la figure de l'étranger dans la société française du XIXe au XXIe siècle
Table ronde animée par Céline Bohnert, maître de conférences en littérature
Mercredi 18 novembre, 17h30, Bibliothèque Robert de Sorbon
Avec :
L'immigration en Guyane : approche géoéconomique et géopolitique
À partir des facteurs démographiques, politiques et territoriaux de l'immigration en Guyane française, on note, aujourd'hui, une extension des aires de circulation vers le bassin amazonien.
L'analyse des espaces de parcours, obtenus à partir des biographies et des sources statistiques, conduit à poser l'hypothèse d'une aire migratoire à l'échelle du bassin amazonien, dont la dynamique s'inscrit dans la mondialisation des échanges.
La législation du droit d'asile en France hier et aujourd'hui
Deux thèmes essentiels seront développés : le passage d'une approche collective à une approche individuelle du droit d'asile et l'analyse de l'émergence d'un droit communautaire de l'asile.
Être un réfugié dans la France de la première moitié du XIXe siècle : itinéraires socio-professionnels et expériences de l'accueil
Sous les monarchies censitaires (1815-1848) et la Seconde République (1848-1852), le pays a joué un rôle de terre d'asile pour des exilés espagnols, portugais, italiens ou encore polonais chassés de leur pays pour des motifs politiques. Si l'on évoquera les dispositifs mis au point par les autorités françaises pour catégoriser, surveiller et assister ces étrangers d'un genre particulier, l'intervention se centrera sur leur devenir socio-professionnel, en éclairant particulièrement le sort des réfugiés inscrits comme étudiants dans les facultés françaises. Grâce aux statistiques produites par l'administration du ministère de l'Intérieur, mais en prenant aussi appui sur les témoignages laissés par les réfugiés eux-mêmes, on appréhendera ainsi leurs expériences contrastées de l'accueil en France.
Deux expositions de photographies accompagnent la table-ronde