Les études universitaires sont actuellement organisées en années, elles-mêmes divisées en deux semestres. L’unité de temps de formation n’est plus l’année mais le semestre.
Ainsi, la Licence n’est pas, formellement, un diplôme qui se prépare en 3 ans mais en 6 semestres. De la même manière, le Master ne se prépare pas en 2 années mais en 4 semestres.
En apparence l’impact sur la scolarité étudiante semble assez faible : il faut toujours le même temps pour préparer un diplôme, simplement, on dira désormais que, au lieu de diviser une année en 2 semestres, on regroupe 2 semestres en 1 année et le tour est joué.
En pratique, les implications de cette semestrialisation sont très importantes :
- puisque l’unité de temps de formation est le semestre, chaque semestre peut être validé et acquis par un étudiant indépendamment de ses résultats au semestre précédent ou au semestre suivant.
- l’étudiant a la possibilité de valider un semestre indépendamment de ses résultats à l’autre semestre de la même année mais il a aussi la possibilité de se réorienter au terme de chaque semestre exactement comme il le fait aujourd’hui au terme de chaque année. Un étudiant peut ainsi partir dans une université étrangère durant un semestre ou choisir de changer de formation « en cours d’année ».
- cette organisation détermine aussi la manière dont les étudiants peuvent valider les enseignements qu’ils reçoivent.