Iris Barjhoux

écotoxicologie

Iris Barjhoux est Ingénieure de Recherche en environnements géo-naturels et anthroposés au laboratoire Stress environnementaux et BIOsurveillance des milieux aquatiques (SEBIO)

« Quand on me dit que je ne ressemble pas à une chercheuse, je dis « tant mieux » ! »

Spécialité : transformer des données hétérogènes en indicateurs de la qualité du milieu aquatique

La recherche, rien que la recherche. Iris ne jure que par elle. Elle l’affirme haut et fort avec tout l’enthousiasme et la passion qui la caractérisent. Toute petite déjà, la science et le milieu aquatique l’appellent à l’instar d’un commandant Cousteau avide de découvertes. Très attirée par les mathématiques et la biologie, elle opte pour une classe prépa puis une école d’ingénieur dans laquelle elle se plaît mais dont le cursus ne correspond finalement pas à ses attentes. Désireuse d’apprendre, elle souhaite revenir à ses premières amours : l’environnement aquatique. Les expériences, stages et master qui s’ensuivront entérineront son désir de poursuivre dans la recherche en écotoxicologie aquatique. Un doctorat, plusieurs post-doctorats et un concours d’ingénieure de recherche plus tard, Iris s’adonne avec énergie et passion à ses missions de soutien technique et de recherche en lien avec les thématiques développées au sein du laboratoire SEBIO. En ce sens, elle compile et interprète les réponses biologiques que lui fournissent ses collègues afin d’évaluer le niveau de toxicité d’une substance, ou l’état de santé d’un organisme ou la qualité d’une masse d’eau ; en parallèle, elle développe des outils de gestion de données.

Excellente élève, Iris aurait pu passer sa vie à faire des études. Elle était faite pour ça, pour apprendre encore et encore. A l’inverse, elle reconnaît ne jamais avoir été attirée par l’enseignement. Expliquer, vulgariser, elle sait faire mais la fibre pédagogique lui manque selon elle : la répétition, le cadre, l’aspect administratif, la patience… très peu pour elle. Question de caractère. Elle ne se serait pas autorisée à être un « mauvais prof ». Elle est comme ça Iris, exigeante – surtout envers elle-même - et sans langue de bois. Qu’on ne vienne pas lui faire des remarques, par exemple, sur sa légitimité en tant que femme en science. Si l’absurdité de certaines situations professionnelles qu’elle a vécues la font toujours autant sourire, c’est parce sait qu’elle n’a rien à prouver : le travail et la rigueur l’ont amenée jusque-là. Ainsi qu’une bonne dose de tempérament : « quand on me dit que je ne ressemble pas à une scientifique, je dis tant mieux ! »

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