La formation

La transmission : notre vocation

Le pôle AEBB de l'URCA co-construit et met en place des outils de formation , de la licence au doctorat, adaptés aux mutations actuelles et futures, en anticipant l'émergence de nouveaux métiers à haut niveau de qualification.

La pérénnité de la recherche est assurée via la formation par la recherche dans le cadre de l'école doctorale ABIES (Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé), co-accréditée par l'Université Paris-Saclay.

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Les formations de l'URCA en lien avec le pôle AEBB


Les métiers de la bioéconomie, des métiers d'avenir

La bioéconomie est un levier de développement stratégique majeur pour l’ensemble des acteurs économiques, car elle constitue une opportunité de réindustrialisation et un avantage concurrentiel propice au développement de nouvelles filières d’avenir sur le plan de l’innovation.

Cependant, comme le montre l’étude « Chimie du végétal et biotechnologies industrielles : quels métiers stratégiques ? » de l'UIC, de l'Apec et du pôle de compétitivité IAR, son développement pourrait être freiné par le manque de compétences interdisciplinaires. On parle ici de compétences interdisciplinaires, parce qu’elles se caractérisent par l’imbrication de différents savoir-faire et disciplines scientifiques, liée à la grande diversité des problématiques de la filière, à la diversité des marchés applicatifs auxquels elle donne accès, mais aussi aux spécificités du traitement de la matière végétale qui nécessite des compétences différentes de celles mobilisées sur des matières premières d’origine fossile.

Parmi ces compétences interdisciplinaires, on compte la traçabilité et la caractérisation des matières premières végétales, des produits intermédiaires et des produits finis, les nouvelles modalités de gestion des cultures, le contrôle des effets environnementaux des pratiques agricoles, la gestion de la variabilité, la maîtrise des nouvelles technologies de fractionnement de la biomasse issue de l’agriculture et la purification des produits, les nouvelles méthodes de conversion de la biomasse par voie microbiologique et enzymatique, la culture végétale in vitro, l’écoconception de produits et matériaux, les nouvelles modalités de gestion de déchets et de recyclage .

Des compétences connexes, mais tout aussi indispensables au développement de la filière, sont également recherchées : l’analyse multicritère des impacts environnementaux, l’accompagnement à la mise en œuvre de nouvelles cultures et nouvelles pratiques, les compétences en SHS, psychologie, économie, gestion et droit du développement durable des territoires.

La mise en place d’outils de formation adaptés aux mutations actuelles et futures est donc impérative, et ce, en incluant une meilleure dissémination des connaissances entre industriels, chercheurs et étudiants. Il est nécessaire de se préparer à l’émergence de ces métiers nouveaux, à haut niveau de qualification.